Estamos veiculando duas matérias de Le Monde uma de 20 de julho de 2010 explicando o debate da “prisão preventiva” na França e suas modalidades. Demonstra que o Conselho Constitucional francês foi provocado pelo ente competente “Cour de Cassation” a se pronunciar a respeito da inconstitucioanlidade e fora que fere decisões da Corte Européia de Direitos Humanos. A provocação vem no esteio da reforma constitucional da jurisdicção constitucional na França que, com a autorização do Conselho de Estado ou “Cour Cassation”, pode se provocar o Conselho Constitucional de forma direta contra lei em vigor. A outra matéria é entrevista publicada em Le Monde de 30 de julho de 2010 em que se explica a decisão do Conselho Constitucional obrigando ao Executivo e ao Legislativo propor mudança legislativa para garantir ao preso preventivo a presença de advogado em interrogatório. O que é surpreendente em pleno século XXI a fragilidade de Direitos Fundamentais assegurados ao preso preventivo na França.
L régissent la garde à vue de droit commun, ordonnant une refonte complète d'ici le 1er juillet 21
Entretien avec Me David Rajjou, avocat au barreau de Brest, l'un des dix avocats qui a plaidé devant le Conseil constitutionnel pour démontrer que la garde à vue ne respectait pas les droits de la défense.
Vous êtes à l'origine de la saisine du Conseil constitutionnel qui vient d'aboutir ce vendredi. Que représente pour vous cette décision ?
C'est une grande victoire de la démocratie et une véritable révolution qui s'annonce dans le monde judiciaire et le monde policier. Le Conseil indique clairement que les articles 62, 63, 63-1, et plusieurs alinéas du 63-4 sont "contraires à la Constitution". Or ce sont ces articles qui limitent la présence de l'avocat en garde à vue à trente minutes. Cette décision, c'est la reconnaissance à venir du droit, pour toute personne gardée à vue, à la présence d'un avocat à ses côtés pendant toute la durée de l'interrogatoire et l'accès de son conseil au dossier. Ce qui était jusqu'à présent impossible.
J'ai vu tellement d'affaires où les gens placés en garde à vue sont totalement perdus, poursuivis pour des motifs abscons. Et je pense aussi à toutes ces personnes qui ont avoué en garde à vue sous le poids de la lassitude, de la fatigue et qui se sont rétractées dès leur libération mais pour qui ces aveux extorqués ont pesé lourd lors du procès, à ces erreurs judiciaires aussi fondées sur des déclarations faites sans avocat. C'est une victoire pour les justiciables.
Dans un sens je suis surpris car je n'osais pas espérer un si bon résultat : quand j'ai déposé ma requête dans le cadre d'une question prioritaire de constitutionnalité le 4 mars, je n'étais même pas sûr que mon mémoire soit retenu pour que ce cas soit plaidé. Mais ce qui me surprend avant tout c'est d'avoir dû faire cette démarche, que le législateur ne soit pas intervenu plus tôt. Cela fait des années que mes confrères et moi nous nous battons dans des tribunaux de province pour faire annuler des gardes à vue. Nous sommes un des derniers pays où le rôle de l'avocat dans la procédure judiciaire n'est pas reconnu. C'est incroyable qu'on ait dû attendre si longtemps pour voir prendre ces décisions. Le Conseil a abrogé ces articles, maintenant il renvoie la balle dans le camp du législateur.
Le projet de réforme de Michèle Alliot-Marie semblait bien plus modéré, avec une seconde intervention de l'avocat à la douzième heure. Pensez-vous que le gouvernement va suivre ?
Il ne peut plus faire autrement que de permettre à l'avocat d'avoir un rôle plus important. Car avant cette décision du Conseil constitutionnel, la France avait déjà au-dessus de la tête deux arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) de 2008 et de 2009 réaffirmant très clairement la nécessité de la présence d'un avocat lors de toute privation de liberté dans deux affaires turques. Le Conseil constitutionnel fait prévaloir le principe constitutionnel des droits de la défense et du droit à un procès équitable rappelé par la CEDH. Rapporté à cela, la réforme proposée pour l'instant est totalement insuffisante, ce n'est que de la poudre aux yeux. Le législateur doit maintenant proposer un projet de loi sérieux et conforme aux décisions de la CEDH. On ne peut plus corriger à la marge, ce n'est plus tenable.
Et la vraie révolution est aussi là. Car, depuis dix ans, nous n'avons vu que des réformes allant toujours dans le même sens : toujours plus de droits à l'accusation, à la police, projet de suppression du juge d'instruction. Cette décision est un renversement de tendance, un rééquilibrage entre les droits de l'accusation et de la défense. J'attends maintenant de voir la réaction des policiers, des magistrats du parquet…
La décision du Conseil constitutionnel ne concerne cependant pas les conditions de la garde à vue hors droit commun, liées aux faits de terrorisme ou à la criminalité organisée, qui prévoient une intervention à la 48e heure (article 63-4 alinéa 7)...
En effet, mais pour moi cela ne veut pas dire pour autant que ces régimes d'exception ne seront pas de fait remis en cause. Car cet alinéa définit seulement le moment de l'intervention de l'avocat : "à l'issue d'un délai de quarante-huit heures". Or les articles qui sont annulés définissent les conditions de l'intervention de l'avocat et le moment n'en est qu'un des aspects. Donc comme cette décision oblige le législateur à redéfinir les conditions de l'intervention, il me semble de fait qu'il lui faudra également statuer sur cette question du moment. Nous suivrons cette question avec attention.
Propos recueillis par Aline Leclerces conditions de garde à vue sont-elles constitutionnelles ?
LEMONDE.FR | 20.07.10 |
AFP/FRED DUFOUR
Le Conseil constitutionnel laisse onze mois au gouvernement pour reconstruire le régime de garde à vue en France.
Le Conseil constitutionnel s'est penché, mardi 20 juillet, sur la conformité à la Constitution de la garde à vue française. Dans toute la France, des dizaines d'avocats avaient déposé ces dernières semaines des "questions prioritaires de constitutionnalité", qui permettent à tout justiciable, depuis le 1er mars, de contester une loi en vigueur.
Un sujet polémique
Selon le journaliste Mathieu Aron (Gardés à vue, Les Arènes, 2010), il y a eu 900 000 garde à vue en 2009, 800 000 selon le ministère de l'intérieur. Car aux 580 108 gardes à vue officiellement comptabilisées (+ 72 % par rapport à 2001), il faut ajouter celles intervenues dans le cadre de délits routiers et celles des DOM-TOM, exclues des statistiques nationales. Une inflation qui fait dénoncer par certains une "pression statistique" sur les policiers pour "faire du chiffre".
Autre sujet sensible, les gardes à vue de mineurs. La polémique a enflé en février après l'interpellation de quatre adolescents de 14 ans, à la suite d'une bagarre dans le 20e arrondissement de Paris. De 10 à 13 ans, un mineur peut être retenu 12 heures, mais pas gardé à vue. Après 13 ans, il peut être gardé à vue pendant 24 heures renouvelables, mais les conditions diffèrent si l'adolescent a plus ou moins de 16 ans. Là encore, des avocats s'interrogent, à l'instar de Maître Eolas sur son blog : la hausse des gardes à vue de mineurs ne serait-elle pas destinée à faire "gonfler" les chiffres de la délinquance juvénile "à la veille d'une réforme pénale de la justice des mineurs" ?
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Edition abonnés Thématique : La garde à vue, de plus en plus utilisée et... contestée
La Cour de cassation, concluant au caractère "sérieux" de ces requêtes, a décidé d'en saisir les sages de la Rue Montpensier. Après l'audition ce mardi de dix avocats (voir l'enregistrement vidéo des audiences), le Conseil constitutionnel devra se prononcer le 30 juillet. Trois options s'offrent à lui : valider, abroger ou émettre des "réserves d'interprétation" sur les dispositions du code de procédure pénale régissant la garde à vue.
Que dit la loi ?
Les conditions de garde à vue sont régies par les articles 63 à 65 et 77 du code de procédure pénale. Il existe plusieurs types de contrainte, qui suivent trois modèles : la procédure pénale de droit commun, la procédure pénale d'exception réservée à la criminalité organisée et le terrorisme et la procédure pénale concernant les mineurs. Pour les majeurs impliqués dans des affaires de droit commun, la durée de garde à vue est de 24 heures, renouvelables une fois sur autorisation du parquet. Mais la garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures lorsque l'enquête concerne des faits de criminalité organisée et de terrorisme.
L'avocat, qui n'a pas le droit d'assister aux interrogatoires, ne peut s'entretenir avec son client que 30 minutes en début de garde à vue ; il ne peut ensuite le revoir qu'à partir de la 24e heure. Pour les faits de criminalité organisée, le premier entretien est même retardé à la 48e heure, voire à la 72e heure lorsque le gardé à vue est soupçonné de trafic de stupéfiants ou de terrorisme. Et surtout, l'avocat ne peut avoir accès au dossier : beaucoup dénoncent ainsi une "défense à l'aveugle".
Une "exception française"
Deux arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) mettent en cause indirectement la procédure de garde à vue en France. Ces arrêts, qui concernent tous deux la Turquie, réaffirment la nécessité de la présence d'un avocat lors de toute privation de liberté.
Dans l'arrêt Salduz contre Turquie du 27 novembre 2008, la Cour indique que "le prévenu peut bénéficier de l'assistance d'un avocat dès les premiers stades des interrogatoires de police". Et d'insister, dans un deuxième arrêt, Dayanan contre Turquie, le 13 décembre 2009, estimant que "l'équité d'une procédure pénale requiert d'une manière générale que le suspect jouisse de la possibilité de se faire assister par un avocat dès le moment de son placement en garde à vue ou en détention provisoire."
En 2009, le Sénat s'est penché sur les conditions de garde à vue dans six pays européens – Allemagne, Angleterre, Belgique, Danemark, Espagne, Italie – et met en évidence, dans son document de travail (PDF), "trois singularités françaises", parmi lesquelles "le caractère limité de l'intervention de l'avocat pendant la garde à vue".
Ce que prévoit la réforme du code de procédure pénale
Dans un entretien au Figaro, le 20 avril, Michèle Alliot-Marie affirmait que la réforme de la garde à vue serait présentée "à l'Assemblée nationale et au Sénat à la session d'automne", dans le cadre d'une réforme plus large de la procédure pénale. La garde des sceaux et le premier ministre, François Fillon, ont promis de rendre la garde à vue "plus humaine".
Un premier projet a été présenté par la ministre début mars, qui reprend les grandes lignes du rapport remis en septembre par le comité Léger de réflexion sur la justice pénale. Celui-ci propose un deuxième entretien entre le gardé à vue et son avocat à la douzième heure, avec accès du défenseur aux procès-verbaux d'audition. La présence de l'avocat aux auditions de son client serait possible à l'issue de la 24e heure. Le texte prévoit aussi la création d'une interpellation de quatre heures pour les délits passibles de moins de cinq ans de prison.
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sexta-feira, 30 de julho de 2010
segunda-feira, 26 de julho de 2010
A morte de Selznick e sua contribuição para a Sociologia do Direito
Remembering Philip Selznick
by David Lieberman, University of California, Berkeley
Philip Selznick, Professor Emeritus of Law and Sociology at the University of California, Berkeley, died on June 12, 2010, following a long period of illness. With his death, the Law and Society community lost one of its post-war academic giants, whose scholarship and leadership helped shape the theory and sociology of organizations and transform the social study of law.
Selznick’s defining experiences occurred as an undergraduate at the City College of New York which he entered in 1935 at age 17. It was here that he was exposed to the philosophical materials, especially John Dewey’s pragmatism, and to the European social theory which informed and inspired his lifetime’s research. No less shaping was the political education of these years, when he joined and sometimes led a Trotskyite youth organization and met as friend, collaborator or adversary a group of future and fellow luminaries who included (among others) Irving Kristol, Gertrude Himmelfarb, Daniel Bell, Nathan Glazer, Herbert Garfinkel, and Seymour Martin Lipset, and his first wife, Gertrude Jaeger. Many of the themes and issues to which he devoted himself over the next 70 years – the relationship between individual leadership and bureaucratic forms; the fate of values and ideals in the processes of organizations and politics; the social and cultural forms that best strengthen human community – received their first rehearsal in the heady setting of student radicalism and anti-Stalinist socialism.
Selznick's academic training was interrupted by military service in the US Army from 1943-46. He completed his Columbia University doctorate in sociology in 1947, under the supervision of Robert K. Merton. Two years later he published the now-classic study, TVA and the Grass Roots, which launched his academic career. The book, along with the later volumes, The Organizational Weapon (1952) and Leadership in Administration (1957), established him as an authority in the theory and sociology of organizations and a founder of the institutional perspective in organization theory. Selznick himself later characterized these and similar investigations as “preoccupied with the conditions and processes that frustrate ideals or, instead, give them life and hope.” These initial volumes secured Selznick’s lasting impact within academic sociology; an influence that was further enhanced through his 1955 textbook, co-authored with Leonard Broom, Sociology: A Text with Adapted Readings (7th edition, 1981), which introduced the discipline to over a generation of undergraduates in the US.
In 1952, following positions at the University of Minnesota and UCLA, Selznick joined the Berkeley Sociology Department as an assistant professor. He chaired the Department from 1963-67, an assignment made all the more challenging by the debates and fractures generated by the Free Speech Movement. Though he rejected later student aims and militancy on the Berkeley campus, in 1965 he voiced a forthright defense of student free speech and protest in a celebrated exchange with his Department colleague, Nathan Glazer, which appeared in Commentary magazine.
Selznick’s position in post-war academic sociology was always distinctive in its concern to make ideals and values objects of central concern and to enrich social research through the perspectives of philosophy as well as other disciplines. (He would eventually refer to this capacious form of social inquiry as “a humanist science”.) In the 1950s, his attention increasingly turned to the social study of law. He developed an approach that ambitiously combined elements of traditional jurisprudence concerning the aims and nature of law with social science understandings of organizational dynamics and constraints. The resulting mixture of institutional realism, social theory and normative inquiry – embodied in such works as Law, Society and Industrial Justice (1969) and Law and Society in Transition (1978), the latter co-authored with Berkeley colleague Philippe Nonet - offered a novel approach to the understanding of legality and the rule of law, while making a decisive contribution to the developing field of “law and society.”
Through a series of institutional innovations which again owed much Selznick’s vision and leadership, Berkeley emerged as one of several major centers for the developing law and society field. The Berkeley Center for the Study of Law and Society, where Selznick served as Founding Director from 1961-72, became a leading destination for interdisciplinary research on law and legal practices. Scholars attached at the Center were active in the founding of the Law and Society Association, and many of the Association’s past and current leaders have had affiliation with the Center as visiting scholars, participants and directors. In 1978, Selznick became the Founding Chair of Berkeley Law’s doctoral program in Jurisprudence and Social Policy, the first and for many years sole Ph.D. program based in a major US law school.
Retirement in 1984 did little to diminish the scale of Selznick’s scholarship and renown. In 1992, he published the work he considered his magnum opus, The Moral Commonwealth: Social Theory and the Promise of Community. The work, whose size and scope recalled an earlier tradition in social theory, provided an expansion and synthetic recasting of past writing on law and organization theory, as well as the opportunity to link his concern with the institutional supports for moral ideals with the then-current “communitarian” turn in liberal political philosophy. Further elaboration of the latter theme appeared in his 2002, The Communitarian Persuasion. His last book, published in 2008 at the age of 89, A Humanist Science, offered a final statement of the moral and methodological ideals that guided his distinguished research.
In recent years, Selznick’s own contributions became the object of scholarly attention and institutional recognition. The Australian social theorist, Martin Krygier, whose writing on Selznick has strongly influenced this tribute, completed a book-length study, Philip Selznick: Ideals in the World (forthcoming, Stanford University Press). Other extended discussions include Sanne Taekema’s The Concept of Ideals in Legal Theory (2002) and a forthcoming article by Paul van Seters in Law and Social Inquiry. Roger Cotterell and Krygier separately conducted extensive interviews with Selznick which are archived at Berkeley’s Bancroft Library. Extracts of the Cotterell interviews were published in the Journal of Law and Society in 2004. A festschrift collection, Legality and Community: On the Intellectual Legacy of Philip Selznick (eds. Robert A. Kagan, Martin Krygier, and Kenneth Winston), appeared in 2002. Among many well-deserved honors, Selznick received the Law and Society Association’s Harry J. Kalven, Jr. Prize in 2003, and the Lifetime Achievement Award from American Sociological Association Sociology of Law Section in 2009.
For those who met Selznick as a well-established academic leader, it was hard to imagine his pre-war student beginnings as a radical militant. His published writings eschewed rigid categories and doctrinaire approaches. His progressive politics and scholarly convictions, nourished alike from the resources of Dewey and the Pragmatist tradition, insisted on a toleration of ambiguity, the recognition of diverse and pluralistic commitments, and a firmly ecumenical spirit. In his personal dealings, he displayed a large heart, easy humor and generous loyalties, and an endless delight in the exploration of new places and scholarly domains. These qualities made him a revered teacher, mentor and friend to generations of scholars and students. His teaching, warmth and example will be sorely missed by colleagues, friends, and his beloved wife, Doris Fine.
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Reflections on the Passing of Phil Selznick
by Richard "Red" Schwartz, Yale University and Syracuse University
There live among us certain people who are recognizably larger than life. When such a person passes away, we who remain are filled with regret that they have left us. Soon afterward, though, we realize they are still very much with us – continuing as in the past to guide and inspire us.
Philip Selznick was just such a person. For all who knew him – and many who did not – Phil’s influence will live on. His work and his personality provide an example for us to follow. Essentially he helps us to find new projects and to develop, in what we have already done, new potentials to move forward toward greater understanding.
Phil’s vita exemplifies a wonderful way to spend a scholarly life. Each of his written works draws together available knowledge and presents it in an original and insightful way. His sociology text, written with Leonard Broom, helped students to understand the basic sociological perspective. That was no easy task, considering that sociology can otherwise appear to be an impenetrable jungle of ideas, methods, and findings. From there, Phil went on to demonstrate how the sociological viewpoint can illuminate the inner workings of organizations as diverse as the TVA and the Soviet Politburo.
After that, Phil turned his great scholarly talent to the field of law and society. At the time, law was a virtually unplowed field – not yet discovered by American sociologists. Unlike Weber and Durkheim, sociologists in America acted as if law lay beyond their reach. Busily describing the structure and pathology of inner cities, they largely ignored the role of law in controlling or exacerbating the phenomena they were studying. Phil, independently intellectual as always, pioneered the study of law and society.
Starting with a Russell Sage grant in 1961, Phil organized at Berkeley the Center for the Study of Law and Society. The initial grant was arranged by a distinguished urban sociologist, Leonard S. Cottrell, Jr., who knew Phil and his work well. Slats Cottrell was looking at the time for ways of accessing law as a legitimate subject for sociology. Knowing Phil’s work and character, he saw that the combination of Phil and Berkeley would be the best place in the world for developing a whole new field of sociology in America. He figured that if anyone could do it, Phil could. He was so right!
The evidence is clear and convincing – especially for those of us who watched from a distance. The Berkeley Center has led the way in the field of law & society. It fostered the talent of a generation of scholars whose works will be familiar to the readers of this Newsletter. To name a few: Philippe Nonet, Jerry Skolnick, David Matza, and Shelly Messinger were leading sociologists who worked there. Phil also welcomed scholars from law, political science, history, economics, anthropology, and philosophy.
His spirit of openness to constructive thinking continues to be manifest in the Center, now capably headed by Calvin Morrill. That intellectual development has had ramifications for scholarship worldwide. In a world much in need of law as part of a civil path to peace, the heritage that Phil left will continue to inspire generations of scholars in the years to come. Ave atque vale, Phil, Hail and Farewell
by David Lieberman, University of California, Berkeley
Philip Selznick, Professor Emeritus of Law and Sociology at the University of California, Berkeley, died on June 12, 2010, following a long period of illness. With his death, the Law and Society community lost one of its post-war academic giants, whose scholarship and leadership helped shape the theory and sociology of organizations and transform the social study of law.
Selznick’s defining experiences occurred as an undergraduate at the City College of New York which he entered in 1935 at age 17. It was here that he was exposed to the philosophical materials, especially John Dewey’s pragmatism, and to the European social theory which informed and inspired his lifetime’s research. No less shaping was the political education of these years, when he joined and sometimes led a Trotskyite youth organization and met as friend, collaborator or adversary a group of future and fellow luminaries who included (among others) Irving Kristol, Gertrude Himmelfarb, Daniel Bell, Nathan Glazer, Herbert Garfinkel, and Seymour Martin Lipset, and his first wife, Gertrude Jaeger. Many of the themes and issues to which he devoted himself over the next 70 years – the relationship between individual leadership and bureaucratic forms; the fate of values and ideals in the processes of organizations and politics; the social and cultural forms that best strengthen human community – received their first rehearsal in the heady setting of student radicalism and anti-Stalinist socialism.
Selznick's academic training was interrupted by military service in the US Army from 1943-46. He completed his Columbia University doctorate in sociology in 1947, under the supervision of Robert K. Merton. Two years later he published the now-classic study, TVA and the Grass Roots, which launched his academic career. The book, along with the later volumes, The Organizational Weapon (1952) and Leadership in Administration (1957), established him as an authority in the theory and sociology of organizations and a founder of the institutional perspective in organization theory. Selznick himself later characterized these and similar investigations as “preoccupied with the conditions and processes that frustrate ideals or, instead, give them life and hope.” These initial volumes secured Selznick’s lasting impact within academic sociology; an influence that was further enhanced through his 1955 textbook, co-authored with Leonard Broom, Sociology: A Text with Adapted Readings (7th edition, 1981), which introduced the discipline to over a generation of undergraduates in the US.
In 1952, following positions at the University of Minnesota and UCLA, Selznick joined the Berkeley Sociology Department as an assistant professor. He chaired the Department from 1963-67, an assignment made all the more challenging by the debates and fractures generated by the Free Speech Movement. Though he rejected later student aims and militancy on the Berkeley campus, in 1965 he voiced a forthright defense of student free speech and protest in a celebrated exchange with his Department colleague, Nathan Glazer, which appeared in Commentary magazine.
Selznick’s position in post-war academic sociology was always distinctive in its concern to make ideals and values objects of central concern and to enrich social research through the perspectives of philosophy as well as other disciplines. (He would eventually refer to this capacious form of social inquiry as “a humanist science”.) In the 1950s, his attention increasingly turned to the social study of law. He developed an approach that ambitiously combined elements of traditional jurisprudence concerning the aims and nature of law with social science understandings of organizational dynamics and constraints. The resulting mixture of institutional realism, social theory and normative inquiry – embodied in such works as Law, Society and Industrial Justice (1969) and Law and Society in Transition (1978), the latter co-authored with Berkeley colleague Philippe Nonet - offered a novel approach to the understanding of legality and the rule of law, while making a decisive contribution to the developing field of “law and society.”
Through a series of institutional innovations which again owed much Selznick’s vision and leadership, Berkeley emerged as one of several major centers for the developing law and society field. The Berkeley Center for the Study of Law and Society, where Selznick served as Founding Director from 1961-72, became a leading destination for interdisciplinary research on law and legal practices. Scholars attached at the Center were active in the founding of the Law and Society Association, and many of the Association’s past and current leaders have had affiliation with the Center as visiting scholars, participants and directors. In 1978, Selznick became the Founding Chair of Berkeley Law’s doctoral program in Jurisprudence and Social Policy, the first and for many years sole Ph.D. program based in a major US law school.
Retirement in 1984 did little to diminish the scale of Selznick’s scholarship and renown. In 1992, he published the work he considered his magnum opus, The Moral Commonwealth: Social Theory and the Promise of Community. The work, whose size and scope recalled an earlier tradition in social theory, provided an expansion and synthetic recasting of past writing on law and organization theory, as well as the opportunity to link his concern with the institutional supports for moral ideals with the then-current “communitarian” turn in liberal political philosophy. Further elaboration of the latter theme appeared in his 2002, The Communitarian Persuasion. His last book, published in 2008 at the age of 89, A Humanist Science, offered a final statement of the moral and methodological ideals that guided his distinguished research.
In recent years, Selznick’s own contributions became the object of scholarly attention and institutional recognition. The Australian social theorist, Martin Krygier, whose writing on Selznick has strongly influenced this tribute, completed a book-length study, Philip Selznick: Ideals in the World (forthcoming, Stanford University Press). Other extended discussions include Sanne Taekema’s The Concept of Ideals in Legal Theory (2002) and a forthcoming article by Paul van Seters in Law and Social Inquiry. Roger Cotterell and Krygier separately conducted extensive interviews with Selznick which are archived at Berkeley’s Bancroft Library. Extracts of the Cotterell interviews were published in the Journal of Law and Society in 2004. A festschrift collection, Legality and Community: On the Intellectual Legacy of Philip Selznick (eds. Robert A. Kagan, Martin Krygier, and Kenneth Winston), appeared in 2002. Among many well-deserved honors, Selznick received the Law and Society Association’s Harry J. Kalven, Jr. Prize in 2003, and the Lifetime Achievement Award from American Sociological Association Sociology of Law Section in 2009.
For those who met Selznick as a well-established academic leader, it was hard to imagine his pre-war student beginnings as a radical militant. His published writings eschewed rigid categories and doctrinaire approaches. His progressive politics and scholarly convictions, nourished alike from the resources of Dewey and the Pragmatist tradition, insisted on a toleration of ambiguity, the recognition of diverse and pluralistic commitments, and a firmly ecumenical spirit. In his personal dealings, he displayed a large heart, easy humor and generous loyalties, and an endless delight in the exploration of new places and scholarly domains. These qualities made him a revered teacher, mentor and friend to generations of scholars and students. His teaching, warmth and example will be sorely missed by colleagues, friends, and his beloved wife, Doris Fine.
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Reflections on the Passing of Phil Selznick
by Richard "Red" Schwartz, Yale University and Syracuse University
There live among us certain people who are recognizably larger than life. When such a person passes away, we who remain are filled with regret that they have left us. Soon afterward, though, we realize they are still very much with us – continuing as in the past to guide and inspire us.
Philip Selznick was just such a person. For all who knew him – and many who did not – Phil’s influence will live on. His work and his personality provide an example for us to follow. Essentially he helps us to find new projects and to develop, in what we have already done, new potentials to move forward toward greater understanding.
Phil’s vita exemplifies a wonderful way to spend a scholarly life. Each of his written works draws together available knowledge and presents it in an original and insightful way. His sociology text, written with Leonard Broom, helped students to understand the basic sociological perspective. That was no easy task, considering that sociology can otherwise appear to be an impenetrable jungle of ideas, methods, and findings. From there, Phil went on to demonstrate how the sociological viewpoint can illuminate the inner workings of organizations as diverse as the TVA and the Soviet Politburo.
After that, Phil turned his great scholarly talent to the field of law and society. At the time, law was a virtually unplowed field – not yet discovered by American sociologists. Unlike Weber and Durkheim, sociologists in America acted as if law lay beyond their reach. Busily describing the structure and pathology of inner cities, they largely ignored the role of law in controlling or exacerbating the phenomena they were studying. Phil, independently intellectual as always, pioneered the study of law and society.
Starting with a Russell Sage grant in 1961, Phil organized at Berkeley the Center for the Study of Law and Society. The initial grant was arranged by a distinguished urban sociologist, Leonard S. Cottrell, Jr., who knew Phil and his work well. Slats Cottrell was looking at the time for ways of accessing law as a legitimate subject for sociology. Knowing Phil’s work and character, he saw that the combination of Phil and Berkeley would be the best place in the world for developing a whole new field of sociology in America. He figured that if anyone could do it, Phil could. He was so right!
The evidence is clear and convincing – especially for those of us who watched from a distance. The Berkeley Center has led the way in the field of law & society. It fostered the talent of a generation of scholars whose works will be familiar to the readers of this Newsletter. To name a few: Philippe Nonet, Jerry Skolnick, David Matza, and Shelly Messinger were leading sociologists who worked there. Phil also welcomed scholars from law, political science, history, economics, anthropology, and philosophy.
His spirit of openness to constructive thinking continues to be manifest in the Center, now capably headed by Calvin Morrill. That intellectual development has had ramifications for scholarship worldwide. In a world much in need of law as part of a civil path to peace, the heritage that Phil left will continue to inspire generations of scholars in the years to come. Ave atque vale, Phil, Hail and Farewell
Política Externa Brasileira
Folha de São Paulo 26 de julho de 2010
ENTREVISTA DA 2ª JORGE CASTAÑEDA
Brasil fracassa em aspiração de ser potência mundial
PARA HISTORIADOR MEXICANO, GOVERNO LULA PRIVILEGIOU QUESTÕES ERRADAS E SE ESQUECEU DE VIZINHOS EM CONFLITO
SYLVIA COLOMBO
EDITORA DA ILUSTRADA
A crise política na qual Colômbia e Venezuela estão mergulhadas deve ser o principal tema do debate sobre democracia na América Latina, hoje em São Paulo, do qual participará o historiador mexicano Jorge Castañeda.
Em entrevista concedida à Folha por telefone na semana passada, Castañeda criticou Luiz Inácio Lula da Silva. Para o intelectual, o presidente brasileiro coleciona fracassos em sua política externa e deveria preocupar-se mais com os conflitos regionais, e não em tornar-se protagonista em casos distantes e polêmicos.
Leia, abaixo, trechos da entrevista .
Folha - Como o sr. vê a política externa de Lula, em especial no que diz respeito à América Latina?
Jorge Castañeda - A inércia geográfica, econômica e demográfica da América do Sul levou o Brasil a ter um papel de maior liderança do que antes. Isso aconteceria com ou sem o governo Lula. O fato de Lula estar fazendo um governo bom internamente faz com que o peso natural do Brasil se exerça de maneira mais clara na região.
Porém, tudo o que Lula tentou fazer fora do âmbito interno só resultou em fracassos. Tratou de obter um lugar permanente no Conselho de Segurança da ONU, não o obteve. Tratou de priorizar a Rodada Doha e não conseguiu nada. Tratou de ser um ator central para que se lograsse um acordo em Copenhague e não só não o alcançou como o Brasil em parte foi responsável para que isso não acontecesse.
Tratou de se apresentar como protagonista num acordo nuclear com o Irã, mas sua mediação foi rechaçada pelo mundo inteiro, exceto pela Turquia e pelo próprio Irã.
Mas creio que mais importante é o fato de que Lula se absteve de mediar ou resolver conflitos que estão mais perto do Brasil. E há tantos. Os de Uruguai e Argentina, de Colômbia e Venezuela, de Peru e Chile, de Colômbia e Nicarágua, de Chile e Bolívia e o de Equador e Peru. Conflitos próximos abundam, e o Brasil não exerceu nenhuma liderança em nenhum desses casos.
Tampouco se apresentou para ajudar em problemas internos de outros países da América Latina. Salvo parcialmente no caso da Bolívia, e isso o fez para defender os interesses da Petrobras.
Suas aspirações de potência mundial fracassaram, e ele não mostrou interesse de atuar como legítima potência regional. Lula faz um governo muito bom internamente, mas coleciona fracassos e erros no âmbito externo.
Como o sr. viu a libertação dos presos cubanos e o papel da Espanha?
A libertação foi um triunfo de Guillermo Fariñas. E um triunfo póstumo de Orlando Zapata. [O chanceler espanhol Miguel Ángel] Moratinos apareceu sem ser convidado e tratou de obter benefícios políticos por algo que não fez.
O importante é que, pela primeira vez, a ditadura cubana enfrentou um cidadão cubano, em Cuba, e perdeu. Ganhou o cidadão. Isso é muito novo e muito significativo. O que não é novo é que Fidel e Raúl Castro usem presos políticos como fichas de negociação com outros países.
É lamentável que o governo socialista da Espanha tenha se prestado a essa manobra. Se Cuba quer deportar seus presos, que os deporte, haverá muitos países que os receberão de braços abertos, incluindo os que por lei estão obrigados a fazê-lo, como os EUA.
No México, depois de ter caído para terceira força política em 2006, o PRI (Partido da Revolução Institucional) vem se recuperando, apesar de ter sido contido nas últimas eleições pela aliança entre PRD (Partido da Revolução Democrática) e PAN (Partido da Ação Nacional). Qual é o panorama para as próximas eleições presidenciais, em 2012?
As coisas não serão fáceis para o PRI. Em primeiro lugar porque [Felipe] Calderón vai fazer tudo para eliminar o candidato líder do PRI, Enrique Peña Nieto. No México, como disse Fernando Henrique Cardoso sobre o Brasil, um presidente não pode colocar um presidente no poder, mas pode vetar um presidente. Creio que lutar contra Calderón vai ser muito difícil.
Em segundo, porque os rivais de Peña Nieto no próprio PRI também vão fazer o que podem para destruí-lo. E ele tem muitos flancos vulneráveis. E, em terceiro, o PRI não tem outro bom candidato. A eleição de 2012 vai ser muito competitiva.
Como o sr. vê a questão do crescimento do narcotráfico no México?
A violência está aumentando desde que Calderón começou essa guerra, em 2006. O número de execuções cresceu enormemente. A guerra trouxe mais violência. A violência no México estava diminuindo desde o começo dos anos 90 até que Calderón chegou. Sou contra a guerra contra o narcotráfico do modo como está sendo feita. Foi um erro, uma improvisação, algo decidido por motivos políticos, e que trouxe enorme perda ao país. Já temos 25 mil mortos, um desgaste internacional terrível, sem nenhum resultado.
Como o sr. vê a lei do Estado do Arizona que fecha o cerco aos imigrantes ilegais?
Provavelmente alguns outros Estados dos EUA farão leis semelhantes. Temos de esperar para ver o que dizem os tribunais americanos sobre a constitucionalidade dessa lei.
Muitos, como eu, já pensávamos, há dez anos, que se não houvesse acordo entre EUA e México sobre o tema da imigração, algum dia ia haver uma reação muito violenta nos EUA contra a imigração ilegal. Infelizmente, é o que está acontecendo.
É urgente que Calderón, os presidentes da América Central e do Caribe, de Equador, Peru e Colômbia pressionem Obama para que envie uma reforma imigratória geral ao Congresso.
O que o sr. achou de Hugo Chávez ter exumado os restos mortais de Simón Bolívar? Até que ponto é uma maneira de desviar a atenção pública dos problemas do país?
A questão política é só parte da explicação. Chávez crê muito em magia negra, bruxaria, candomblé etc. E a exumação de restos é uma típica prática dessas artes e crenças. Elas o levaram a exumar os restos do libertador para tomar energia. Creio que ele pensa de verdade que isso pode funcionar.
ENTREVISTA DA 2ª JORGE CASTAÑEDA
Brasil fracassa em aspiração de ser potência mundial
PARA HISTORIADOR MEXICANO, GOVERNO LULA PRIVILEGIOU QUESTÕES ERRADAS E SE ESQUECEU DE VIZINHOS EM CONFLITO
SYLVIA COLOMBO
EDITORA DA ILUSTRADA
A crise política na qual Colômbia e Venezuela estão mergulhadas deve ser o principal tema do debate sobre democracia na América Latina, hoje em São Paulo, do qual participará o historiador mexicano Jorge Castañeda.
Em entrevista concedida à Folha por telefone na semana passada, Castañeda criticou Luiz Inácio Lula da Silva. Para o intelectual, o presidente brasileiro coleciona fracassos em sua política externa e deveria preocupar-se mais com os conflitos regionais, e não em tornar-se protagonista em casos distantes e polêmicos.
Leia, abaixo, trechos da entrevista .
Folha - Como o sr. vê a política externa de Lula, em especial no que diz respeito à América Latina?
Jorge Castañeda - A inércia geográfica, econômica e demográfica da América do Sul levou o Brasil a ter um papel de maior liderança do que antes. Isso aconteceria com ou sem o governo Lula. O fato de Lula estar fazendo um governo bom internamente faz com que o peso natural do Brasil se exerça de maneira mais clara na região.
Porém, tudo o que Lula tentou fazer fora do âmbito interno só resultou em fracassos. Tratou de obter um lugar permanente no Conselho de Segurança da ONU, não o obteve. Tratou de priorizar a Rodada Doha e não conseguiu nada. Tratou de ser um ator central para que se lograsse um acordo em Copenhague e não só não o alcançou como o Brasil em parte foi responsável para que isso não acontecesse.
Tratou de se apresentar como protagonista num acordo nuclear com o Irã, mas sua mediação foi rechaçada pelo mundo inteiro, exceto pela Turquia e pelo próprio Irã.
Mas creio que mais importante é o fato de que Lula se absteve de mediar ou resolver conflitos que estão mais perto do Brasil. E há tantos. Os de Uruguai e Argentina, de Colômbia e Venezuela, de Peru e Chile, de Colômbia e Nicarágua, de Chile e Bolívia e o de Equador e Peru. Conflitos próximos abundam, e o Brasil não exerceu nenhuma liderança em nenhum desses casos.
Tampouco se apresentou para ajudar em problemas internos de outros países da América Latina. Salvo parcialmente no caso da Bolívia, e isso o fez para defender os interesses da Petrobras.
Suas aspirações de potência mundial fracassaram, e ele não mostrou interesse de atuar como legítima potência regional. Lula faz um governo muito bom internamente, mas coleciona fracassos e erros no âmbito externo.
Como o sr. viu a libertação dos presos cubanos e o papel da Espanha?
A libertação foi um triunfo de Guillermo Fariñas. E um triunfo póstumo de Orlando Zapata. [O chanceler espanhol Miguel Ángel] Moratinos apareceu sem ser convidado e tratou de obter benefícios políticos por algo que não fez.
O importante é que, pela primeira vez, a ditadura cubana enfrentou um cidadão cubano, em Cuba, e perdeu. Ganhou o cidadão. Isso é muito novo e muito significativo. O que não é novo é que Fidel e Raúl Castro usem presos políticos como fichas de negociação com outros países.
É lamentável que o governo socialista da Espanha tenha se prestado a essa manobra. Se Cuba quer deportar seus presos, que os deporte, haverá muitos países que os receberão de braços abertos, incluindo os que por lei estão obrigados a fazê-lo, como os EUA.
No México, depois de ter caído para terceira força política em 2006, o PRI (Partido da Revolução Institucional) vem se recuperando, apesar de ter sido contido nas últimas eleições pela aliança entre PRD (Partido da Revolução Democrática) e PAN (Partido da Ação Nacional). Qual é o panorama para as próximas eleições presidenciais, em 2012?
As coisas não serão fáceis para o PRI. Em primeiro lugar porque [Felipe] Calderón vai fazer tudo para eliminar o candidato líder do PRI, Enrique Peña Nieto. No México, como disse Fernando Henrique Cardoso sobre o Brasil, um presidente não pode colocar um presidente no poder, mas pode vetar um presidente. Creio que lutar contra Calderón vai ser muito difícil.
Em segundo, porque os rivais de Peña Nieto no próprio PRI também vão fazer o que podem para destruí-lo. E ele tem muitos flancos vulneráveis. E, em terceiro, o PRI não tem outro bom candidato. A eleição de 2012 vai ser muito competitiva.
Como o sr. vê a questão do crescimento do narcotráfico no México?
A violência está aumentando desde que Calderón começou essa guerra, em 2006. O número de execuções cresceu enormemente. A guerra trouxe mais violência. A violência no México estava diminuindo desde o começo dos anos 90 até que Calderón chegou. Sou contra a guerra contra o narcotráfico do modo como está sendo feita. Foi um erro, uma improvisação, algo decidido por motivos políticos, e que trouxe enorme perda ao país. Já temos 25 mil mortos, um desgaste internacional terrível, sem nenhum resultado.
Como o sr. vê a lei do Estado do Arizona que fecha o cerco aos imigrantes ilegais?
Provavelmente alguns outros Estados dos EUA farão leis semelhantes. Temos de esperar para ver o que dizem os tribunais americanos sobre a constitucionalidade dessa lei.
Muitos, como eu, já pensávamos, há dez anos, que se não houvesse acordo entre EUA e México sobre o tema da imigração, algum dia ia haver uma reação muito violenta nos EUA contra a imigração ilegal. Infelizmente, é o que está acontecendo.
É urgente que Calderón, os presidentes da América Central e do Caribe, de Equador, Peru e Colômbia pressionem Obama para que envie uma reforma imigratória geral ao Congresso.
O que o sr. achou de Hugo Chávez ter exumado os restos mortais de Simón Bolívar? Até que ponto é uma maneira de desviar a atenção pública dos problemas do país?
A questão política é só parte da explicação. Chávez crê muito em magia negra, bruxaria, candomblé etc. E a exumação de restos é uma típica prática dessas artes e crenças. Elas o levaram a exumar os restos do libertador para tomar energia. Creio que ele pensa de verdade que isso pode funcionar.
domingo, 25 de julho de 2010
Entrevista de Boaventura de Sousa Santos ao jornal O Globo 24 de julho de 2010
http://educarparaomundo.wordpress.com/2010/07/25/rap-global-de-queni-heteronimo-de-boaventura-de-sousa-santos/
quarta-feira, 21 de julho de 2010
O lobby do amianto
Vejam a matéria da Folha de São Paulo de 21 de julho de 2010. Temos trabalhado com essa questão do amianto e a sociedade de risco. O Ministro Eros Grau no STF fêz prevalecer uma lei estadual paulista controlando o amianto com base no princípio da saúde. O importante na matéria é o aspecto econômico e a decisão judicial. Entidades de trabalhadores do amianto não defendiam a continuidade da exploração porque era necessário manter o emprego?
Lobby do amianto gasta US$ 100 milhões no mundo
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JIM MORRIS
DA BBC/ICIJ, ESPECIAL PARA A FOLHA
Uma rede mundial de grupos de lobby gastou quase US$ 100 milhões desde a metade dos anos 80 a fim de preservar o mercado internacional do amianto, carcinógeno conhecido que já tirou milhões de vidas e tem seu uso proibido ou restrito em 52 países, constatou o ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists) depois de nove meses de investigação.
"Erin Brockovich" brasileira combate o setor
Com apoio de verbas públicas e privadas e a assistência de cientistas e governos simpáticos à causa, os grupos ajudaram a facilitar a venda de dois milhões de toneladas de amianto no ano passado, em sua maior parte a países em desenvolvimento. Ancorada pelo Chrysotile Institute, sediado em Montreal (Canadá), a rede se estende de Nova Delhi (Índia) à Cidade do México, passando pela cidade de Asbest, (Rússia). Sua mensagem é a de que o amianto pode ser usado em segurança sob condições "controladas".
Como resultado, o uso do amianto está crescendo rapidamente em países como China e Índia, o que leva especialistas em saúde a alertar sobre futuras epidemias de câncer de pulmão, asbestose e mesotelioma, um câncer maligno altamente agressivo que costuma atacar o revestimento dos pulmões.
A OMS (Organização Mundial da Saúde) informa que 125 milhões de pessoas continuam a encontrar amianto em seus locais de trabalho, e a OIT (Organização Internacional do Trabalho) estima que 100 mil trabalhadores morram a cada ano de doenças relacionadas ao amianto.
Outros milhares perecem de exposição ambiental ao material. James Leigh, diretor do Centro de Saúde Ocupacional e Ambiental na Escola de Saúde Pública de Sydney, Austrália, previu que haverá um total de cinco milhões a 10 milhões de mortes causadas por cânceres relacionados ao amianto até 2030, uma estimativa que ele considera como "conservadora".
"É totalmente antiético", disse Jukka Takala, diretor da Agência de Segurança e Saúde no Trabalho e antigo dirigente da OIT, sobre a campanha de promoção do uso do amianto. "É quase um crime. O amianto não pode ser usado de maneira segura. É claramente carcinógeno. Mata pessoas".
De fato, um painel de 27 especialistas formado pela Agência Internacional de Pesquisa do Câncer, da OMS, reportou no ano passado que "as provas epidemiológicas vêm mostrando associação cada vez maior entre todas as formas de amianto e risco ampliado de câncer de pulmão e mesotelioma".
PESQUISAS
A indústria do amianto, no entanto, sinalizou que lutará para proteger as vendas da fibra bruta do minério e dos produtos com ele fabricados, como telhas e encanamentos produzidos com cimento de amianto. Entre seus aliados estão pesquisadores cujos trabalhos são bancados pelo setor e que produziram centenas de artigos, aceitos por publicações científicas, para alegar que o crisotilo --o amianto branco, única forma do minério à venda atualmente-- é muitíssimo menos perigoso que o amianto marrom ou o azul.
A Rússia é o maior produtor mundial de crisotilo, e a China o maior consumidor do minério.
"Trata-se de um material extremamente valioso", argumenta J. Corbett McDonald, professor emérito de epidemiologia na Universidade McGill, em Montreal, que começou a estudar trabalhadores expostos ao crisotilo nos anos 60, com apoio da Associação Mineradora de Crisotilo de Quebec. "É muito barato. Se tentarem reconstruir o Haiti sem usar amianto, o custo será muito maior. Quaisquer efeitos [do crisotilo] sobre a saúde serão triviais, se é que existirão".
A visão otimista de McDonald sobre o crisotilo pressupõe que os empregadores forneçam controles de poeira, ventilação e equipamentos de proteção apropriados para os trabalhadores. Os especialistas em saúde pública afirmam que essas medidas são incomuns nos países em desenvolvimento. "Quem quer que fale sobre uso controlado de asbestos é ou mentiroso ou tolo", afirma Barry Castleman, consultor ambiental da região de Washington que assessora a OMS quanto aos problemas do amianto.
CANADÁ
Resistente ao calor e ao fogo, forte e barato, o amianto --um metal fibroso de ocorrência natural-- no passado era considerado como um material de construção de propriedades mágicas, Por décadas, os países industrializados, dos Estados Unidos à Austrália, o empregaram para incontáveis produtos, entre os quais encanamentos e isolamento para teto, materiais de construção naval, sapatas para freios, tijolos e pisos.
No começo do século 20, começaram a surgir informações sobre os danos que o material podia causar aos pulmões. Pelo final do século, milhões de pessoas estavam doentes ou haviam morrido por exposição a amianto, e bilhões de dólares em indenizações haviam sido pagas aos queixosos. Do total de amianto utilizado, 95% provém do crisotilo, agora proibido ou de uso severamente restrito em pelo menos 51 países.
Essa história sórdida, porém, não bastou para deter a ação do lobby do amianto, liderado há muito tempo pelo Canadá. O governo federal canadense e o governo da província de Quebec, onde o crisotilo é minerado há décadas, doaram 35 milhões de dólares canadenses ao Chrysotile Institute, anteriormente conhecido como Asbestos Institute.
O Canadá não emprega muito amianto em seu território, mas exportou 153 mil toneladas do minério em 2009; mais de metade desse total foi enviado à Índia. As autoridades canadenses lutaram para impedir que o crisotilo fosse incluído na lista do Anexo 3 da Convenção de Roterdã, um tratado que requer que exportadores de substâncias tóxicas usem rótulos claros e alertem os importadores quanto a quaisquer restrições ou proibições.
A despeito da crescente pressão por parte de autoridades de saúde pública de todo o mundo, que desejam a suspensão das exportações de amianto canadense, as autoridades do país continuam a defender o setor. "Desde 1979, o governo do Canadá vem promovendo o uso seguro e controlado do crisotilo, e nossa posição continua a mesma", afirmou Christian Paradis, ministro do Meio Ambiente no governo conservador do Canadá e antigo presidente da Câmara do Comércio e Indústria do Amianto, em comunicado por escrito ao ICIJ.
Amir Attaran, professor associado de direito e medicina na Universidade de Ottawa, classifica a posição do governo como inaceitável. "Fica absolutamente claro que [o primeiro-ministro] Stephen Harper e seu governo aceitaram a realidade de que o curso atual de ação causa mortes, e consideram o fato tolerável", diz Attaran.
Clement Godbout, presidente do Chrysotile Institute, insiste em que a mensagem de sua organização vem sendo mal interpretada. "Dizemos que o crisotilo é um produto com risco potencial, e que é preciso controlar esse risco. Não é algo que se deva adicionar ao café a cada manhã".
O instituto é uma central de distribuição de informações, enfatiza Godbout, e não uma agência internacional de policiamento. "Não temos o poder de interferir em quaisquer países, porque eles têm seus poderes, sua soberania", diz. Godbout se declarou convencido de que as grandes fábricas de cimento feito de amianto, na Índia, têm bons procedimentos de controle de poeira e de vigilância médica, ainda que reconheça que possa haver operações menores "nas quais as regras não são seguidas rigorosamente. Mas isso não representa um retrato fiel do setor. Se alguém dirige seu carro a 300 km/h em uma rodovia dos Estados Unidos, não quer dizer que todo mundo mais faça a mesma coisa".
ORGANIZAÇÕES IRMÃS
O Chrysotile Institute oferece o que descreve como "assistência técnica e financeira" a uma dúzia de organizações irmãs em todo o mundo. Essas organizações, por sua vez, tentam influenciar a pesquisa científica e a política em seus países e regiões.
Considere a situação do México, que importa do Canadá a maior parte de seu amianto. A promoção do uso do crisotilo é a tarefa de Luis Cejudo Alva, que comanda o IMFI (Instituto Mexicano de Fibro Industrias) há 40 anos. Cejudo declara manter contato regular com o Chrysotile Institute e com organizações relacionadas na Rússia e Brasil, e faz palestras no México e no exterior sobre o uso prudente do crisotilo.
Guadalupe Aguilar Madrid, médica e pesquisadora do Instituto de Seguro Social do governo federal mexicano, diz que o IMFI exerce grande influência sobre as regras trabalhistas e ambientais mexicanas, que continuam a ser frouxas. O país está à beira de uma epidemia de mesotelioma e outras doenças relacionadas ao amianto que poderia custar 5.000 vidas ao ano, diz a médica.
No Brasil, um promotor de Justiça quer dissolver o Instituto Brasileiro do Crisotila, que se descreve como grupo de interesse público e opera com isenção tributária. Em petição judicial, o promotor acusa o instituto de servir como mal disfarçado agente de vendas para a indústria brasileira do amianto. O instituto nega a alegação, afirmando "garantir a saúde e a segurança dos trabalhadores e usuários".
Na Índia, onde o mercado do amianto vem crescendo em 25% ao ano, a poderosa Asbestos Cement Products Manufacturers Association desfruta de estreito relacionamento com os políticos e recebeu US$ 50 milhões das empresas do setor desde 1985, de acordo com fontes do governo. Uma das especialidades da organização são "editoriais publicitários" --falsos artigos noticiosos que louvam a segurança e o valor dos produtos de amianto. Um anúncio veiculado no jornal "Times of India" em dezembro é típico. Alegava, entre outras coisas, que o flagelo do câncer causado pelo amianto no Ocidente havia surgido em um "período de ignorância", quando a manipulação pouco cautelosa de materiais de isolamento feitos de amianto resultou em exposição excessiva. Esse tipo de exposição já não acontece, afirmava o anúncio.
PATROCINADOS
O argumento do lobby do amianto depende em larga medida de cientistas que caracterizam o amianto branco como relativamente benigno. Pesquisas sobre o crisotilo financiadas pelo setor começaram a ser conduzidas de maneira mais efetiva a partir da metade dos anos 60, quando estudos que comprovavam os efeitos nocivos do amianto atraíram atenção indesejada para as então prósperas minas de Quebec. Minutas da reunião da Quebec Asbestos Mining Association em novembro de 1965 sugerem que o grupo adotou o setor de tabaco como paradigma: "Foi mencionado que o setor de tabaco havia lançado um programa próprio [de pesquisa] e agora sabe que posição ocupa. A indústria sempre faz bem ao cuidar de seus próprios problemas".
Os estudos se provaram benéficos para um setor que vem sofrendo crescente pressão pela cessação de suas atividades. São vigorosamente contestados por outros cientistas, segundo os quais o crisotilo é claramente capaz de causar mesotelioma e câncer de pulmão.
"Existe base científica legítima para a alegação de que o amianto branco pode ser menos nocivo [que o marrom ou o azul]? Sim", diz Arthur Frank, médico e professor na escola de saúde pública da Universidade Drexel, em Filadélfia. "Mas isso significa que seja seguro? Não".
Esta história é parte de uma investigação conjunta conduzida pelo ICIJ e pela BBC News. Colaboraram ANA AVILA, na Cidade do México; DAN ETTINGER, em Washington; MURALI KRISHNAN, em Nova Delhi; ROMAN SHLEYNOV, em Moscou; e MARCELO SOARES, em São Paulo.
TRADUÇÃO DE PAULO MIGLIACCI
Lobby do amianto gasta US$ 100 milhões no mundo
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JIM MORRIS
DA BBC/ICIJ, ESPECIAL PARA A FOLHA
Uma rede mundial de grupos de lobby gastou quase US$ 100 milhões desde a metade dos anos 80 a fim de preservar o mercado internacional do amianto, carcinógeno conhecido que já tirou milhões de vidas e tem seu uso proibido ou restrito em 52 países, constatou o ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists) depois de nove meses de investigação.
"Erin Brockovich" brasileira combate o setor
Com apoio de verbas públicas e privadas e a assistência de cientistas e governos simpáticos à causa, os grupos ajudaram a facilitar a venda de dois milhões de toneladas de amianto no ano passado, em sua maior parte a países em desenvolvimento. Ancorada pelo Chrysotile Institute, sediado em Montreal (Canadá), a rede se estende de Nova Delhi (Índia) à Cidade do México, passando pela cidade de Asbest, (Rússia). Sua mensagem é a de que o amianto pode ser usado em segurança sob condições "controladas".
Como resultado, o uso do amianto está crescendo rapidamente em países como China e Índia, o que leva especialistas em saúde a alertar sobre futuras epidemias de câncer de pulmão, asbestose e mesotelioma, um câncer maligno altamente agressivo que costuma atacar o revestimento dos pulmões.
A OMS (Organização Mundial da Saúde) informa que 125 milhões de pessoas continuam a encontrar amianto em seus locais de trabalho, e a OIT (Organização Internacional do Trabalho) estima que 100 mil trabalhadores morram a cada ano de doenças relacionadas ao amianto.
Outros milhares perecem de exposição ambiental ao material. James Leigh, diretor do Centro de Saúde Ocupacional e Ambiental na Escola de Saúde Pública de Sydney, Austrália, previu que haverá um total de cinco milhões a 10 milhões de mortes causadas por cânceres relacionados ao amianto até 2030, uma estimativa que ele considera como "conservadora".
"É totalmente antiético", disse Jukka Takala, diretor da Agência de Segurança e Saúde no Trabalho e antigo dirigente da OIT, sobre a campanha de promoção do uso do amianto. "É quase um crime. O amianto não pode ser usado de maneira segura. É claramente carcinógeno. Mata pessoas".
De fato, um painel de 27 especialistas formado pela Agência Internacional de Pesquisa do Câncer, da OMS, reportou no ano passado que "as provas epidemiológicas vêm mostrando associação cada vez maior entre todas as formas de amianto e risco ampliado de câncer de pulmão e mesotelioma".
PESQUISAS
A indústria do amianto, no entanto, sinalizou que lutará para proteger as vendas da fibra bruta do minério e dos produtos com ele fabricados, como telhas e encanamentos produzidos com cimento de amianto. Entre seus aliados estão pesquisadores cujos trabalhos são bancados pelo setor e que produziram centenas de artigos, aceitos por publicações científicas, para alegar que o crisotilo --o amianto branco, única forma do minério à venda atualmente-- é muitíssimo menos perigoso que o amianto marrom ou o azul.
A Rússia é o maior produtor mundial de crisotilo, e a China o maior consumidor do minério.
"Trata-se de um material extremamente valioso", argumenta J. Corbett McDonald, professor emérito de epidemiologia na Universidade McGill, em Montreal, que começou a estudar trabalhadores expostos ao crisotilo nos anos 60, com apoio da Associação Mineradora de Crisotilo de Quebec. "É muito barato. Se tentarem reconstruir o Haiti sem usar amianto, o custo será muito maior. Quaisquer efeitos [do crisotilo] sobre a saúde serão triviais, se é que existirão".
A visão otimista de McDonald sobre o crisotilo pressupõe que os empregadores forneçam controles de poeira, ventilação e equipamentos de proteção apropriados para os trabalhadores. Os especialistas em saúde pública afirmam que essas medidas são incomuns nos países em desenvolvimento. "Quem quer que fale sobre uso controlado de asbestos é ou mentiroso ou tolo", afirma Barry Castleman, consultor ambiental da região de Washington que assessora a OMS quanto aos problemas do amianto.
CANADÁ
Resistente ao calor e ao fogo, forte e barato, o amianto --um metal fibroso de ocorrência natural-- no passado era considerado como um material de construção de propriedades mágicas, Por décadas, os países industrializados, dos Estados Unidos à Austrália, o empregaram para incontáveis produtos, entre os quais encanamentos e isolamento para teto, materiais de construção naval, sapatas para freios, tijolos e pisos.
No começo do século 20, começaram a surgir informações sobre os danos que o material podia causar aos pulmões. Pelo final do século, milhões de pessoas estavam doentes ou haviam morrido por exposição a amianto, e bilhões de dólares em indenizações haviam sido pagas aos queixosos. Do total de amianto utilizado, 95% provém do crisotilo, agora proibido ou de uso severamente restrito em pelo menos 51 países.
Essa história sórdida, porém, não bastou para deter a ação do lobby do amianto, liderado há muito tempo pelo Canadá. O governo federal canadense e o governo da província de Quebec, onde o crisotilo é minerado há décadas, doaram 35 milhões de dólares canadenses ao Chrysotile Institute, anteriormente conhecido como Asbestos Institute.
O Canadá não emprega muito amianto em seu território, mas exportou 153 mil toneladas do minério em 2009; mais de metade desse total foi enviado à Índia. As autoridades canadenses lutaram para impedir que o crisotilo fosse incluído na lista do Anexo 3 da Convenção de Roterdã, um tratado que requer que exportadores de substâncias tóxicas usem rótulos claros e alertem os importadores quanto a quaisquer restrições ou proibições.
A despeito da crescente pressão por parte de autoridades de saúde pública de todo o mundo, que desejam a suspensão das exportações de amianto canadense, as autoridades do país continuam a defender o setor. "Desde 1979, o governo do Canadá vem promovendo o uso seguro e controlado do crisotilo, e nossa posição continua a mesma", afirmou Christian Paradis, ministro do Meio Ambiente no governo conservador do Canadá e antigo presidente da Câmara do Comércio e Indústria do Amianto, em comunicado por escrito ao ICIJ.
Amir Attaran, professor associado de direito e medicina na Universidade de Ottawa, classifica a posição do governo como inaceitável. "Fica absolutamente claro que [o primeiro-ministro] Stephen Harper e seu governo aceitaram a realidade de que o curso atual de ação causa mortes, e consideram o fato tolerável", diz Attaran.
Clement Godbout, presidente do Chrysotile Institute, insiste em que a mensagem de sua organização vem sendo mal interpretada. "Dizemos que o crisotilo é um produto com risco potencial, e que é preciso controlar esse risco. Não é algo que se deva adicionar ao café a cada manhã".
O instituto é uma central de distribuição de informações, enfatiza Godbout, e não uma agência internacional de policiamento. "Não temos o poder de interferir em quaisquer países, porque eles têm seus poderes, sua soberania", diz. Godbout se declarou convencido de que as grandes fábricas de cimento feito de amianto, na Índia, têm bons procedimentos de controle de poeira e de vigilância médica, ainda que reconheça que possa haver operações menores "nas quais as regras não são seguidas rigorosamente. Mas isso não representa um retrato fiel do setor. Se alguém dirige seu carro a 300 km/h em uma rodovia dos Estados Unidos, não quer dizer que todo mundo mais faça a mesma coisa".
ORGANIZAÇÕES IRMÃS
O Chrysotile Institute oferece o que descreve como "assistência técnica e financeira" a uma dúzia de organizações irmãs em todo o mundo. Essas organizações, por sua vez, tentam influenciar a pesquisa científica e a política em seus países e regiões.
Considere a situação do México, que importa do Canadá a maior parte de seu amianto. A promoção do uso do crisotilo é a tarefa de Luis Cejudo Alva, que comanda o IMFI (Instituto Mexicano de Fibro Industrias) há 40 anos. Cejudo declara manter contato regular com o Chrysotile Institute e com organizações relacionadas na Rússia e Brasil, e faz palestras no México e no exterior sobre o uso prudente do crisotilo.
Guadalupe Aguilar Madrid, médica e pesquisadora do Instituto de Seguro Social do governo federal mexicano, diz que o IMFI exerce grande influência sobre as regras trabalhistas e ambientais mexicanas, que continuam a ser frouxas. O país está à beira de uma epidemia de mesotelioma e outras doenças relacionadas ao amianto que poderia custar 5.000 vidas ao ano, diz a médica.
No Brasil, um promotor de Justiça quer dissolver o Instituto Brasileiro do Crisotila, que se descreve como grupo de interesse público e opera com isenção tributária. Em petição judicial, o promotor acusa o instituto de servir como mal disfarçado agente de vendas para a indústria brasileira do amianto. O instituto nega a alegação, afirmando "garantir a saúde e a segurança dos trabalhadores e usuários".
Na Índia, onde o mercado do amianto vem crescendo em 25% ao ano, a poderosa Asbestos Cement Products Manufacturers Association desfruta de estreito relacionamento com os políticos e recebeu US$ 50 milhões das empresas do setor desde 1985, de acordo com fontes do governo. Uma das especialidades da organização são "editoriais publicitários" --falsos artigos noticiosos que louvam a segurança e o valor dos produtos de amianto. Um anúncio veiculado no jornal "Times of India" em dezembro é típico. Alegava, entre outras coisas, que o flagelo do câncer causado pelo amianto no Ocidente havia surgido em um "período de ignorância", quando a manipulação pouco cautelosa de materiais de isolamento feitos de amianto resultou em exposição excessiva. Esse tipo de exposição já não acontece, afirmava o anúncio.
PATROCINADOS
O argumento do lobby do amianto depende em larga medida de cientistas que caracterizam o amianto branco como relativamente benigno. Pesquisas sobre o crisotilo financiadas pelo setor começaram a ser conduzidas de maneira mais efetiva a partir da metade dos anos 60, quando estudos que comprovavam os efeitos nocivos do amianto atraíram atenção indesejada para as então prósperas minas de Quebec. Minutas da reunião da Quebec Asbestos Mining Association em novembro de 1965 sugerem que o grupo adotou o setor de tabaco como paradigma: "Foi mencionado que o setor de tabaco havia lançado um programa próprio [de pesquisa] e agora sabe que posição ocupa. A indústria sempre faz bem ao cuidar de seus próprios problemas".
Os estudos se provaram benéficos para um setor que vem sofrendo crescente pressão pela cessação de suas atividades. São vigorosamente contestados por outros cientistas, segundo os quais o crisotilo é claramente capaz de causar mesotelioma e câncer de pulmão.
"Existe base científica legítima para a alegação de que o amianto branco pode ser menos nocivo [que o marrom ou o azul]? Sim", diz Arthur Frank, médico e professor na escola de saúde pública da Universidade Drexel, em Filadélfia. "Mas isso significa que seja seguro? Não".
Esta história é parte de uma investigação conjunta conduzida pelo ICIJ e pela BBC News. Colaboraram ANA AVILA, na Cidade do México; DAN ETTINGER, em Washington; MURALI KRISHNAN, em Nova Delhi; ROMAN SHLEYNOV, em Moscou; e MARCELO SOARES, em São Paulo.
TRADUÇÃO DE PAULO MIGLIACCI
domingo, 18 de julho de 2010
Gargarella - democracia deliberativa - Argentina
http://www.lanacion.com.ar/nota.asp?nota_id=1186007 Entrevista de Roberto Gargarella enviada pelo mestre em Direito da Puc-rio Daniel Giotti
sábado, 17 de julho de 2010
Imprensa Livre
Folha de São Paulo, sábado, 17 de julho de 2010
ANÁLISE
A importância de uma imprensa livre e inflexível para os regimes democráticos
MARC-ANTOINE DILHAC
DO "MONDE"
Cabe festejar sem reservas as revelações e análises da imprensa francesa no caso Bettencourt-Woerth.
O governo e os ocupantes de cargos eletivos deveriam se parabenizar por a França ter uma imprensa independente e vigorosa. Talvez alguns dos políticos que evocam o uso de "métodos fascistas" não saibam a importância da imprensa livre e inflexível para a democracia.
Em um regime no qual os cidadãos exercem a autonomia política, a função essencial da imprensa é dar a eles meios de desenvolver senso crítico. Logo, é indispensável dar dados pertinentes, sem disfarçar os desagradáveis.
Essa liberdade de informar é tão essencial para a democracia que não pode ser limitada sem que os direitos de cada cidadão sejam ameaçados. São necessárias razões superiores para que isso seja contradito de forma legítima.
Difamação seria uma delas? Caso difame uma pessoa privada ao divulgar erroneamente atos que suscitem julgamentos degradantes, a imprensa não teria direito a invocar indulgência. Mas os mesmos princípios não servem para restringir a liberdade de imprensa quando esta investiga fatos públicos, com pessoas públicas.
É sabido que, em seu desejo de revelar a verdade, a imprensa pode usar dados insuficientes, cometer erros. Mas, se a condenarmos pelos erros de boa fé, o efeito será um só: a censura pela autocensura.
De sua parte, a imprensa não deveria aceitar quaisquer compromissos na busca por informações. É preciso abandonar a ideia de que a imprensa é o quarto poder, porque ela é, na verdade, a serva livre da democracia.
MARC-ANTOINE DILHAC é doutor em filosofia e professor-adjunto de filosofia
ANÁLISE
A importância de uma imprensa livre e inflexível para os regimes democráticos
MARC-ANTOINE DILHAC
DO "MONDE"
Cabe festejar sem reservas as revelações e análises da imprensa francesa no caso Bettencourt-Woerth.
O governo e os ocupantes de cargos eletivos deveriam se parabenizar por a França ter uma imprensa independente e vigorosa. Talvez alguns dos políticos que evocam o uso de "métodos fascistas" não saibam a importância da imprensa livre e inflexível para a democracia.
Em um regime no qual os cidadãos exercem a autonomia política, a função essencial da imprensa é dar a eles meios de desenvolver senso crítico. Logo, é indispensável dar dados pertinentes, sem disfarçar os desagradáveis.
Essa liberdade de informar é tão essencial para a democracia que não pode ser limitada sem que os direitos de cada cidadão sejam ameaçados. São necessárias razões superiores para que isso seja contradito de forma legítima.
Difamação seria uma delas? Caso difame uma pessoa privada ao divulgar erroneamente atos que suscitem julgamentos degradantes, a imprensa não teria direito a invocar indulgência. Mas os mesmos princípios não servem para restringir a liberdade de imprensa quando esta investiga fatos públicos, com pessoas públicas.
É sabido que, em seu desejo de revelar a verdade, a imprensa pode usar dados insuficientes, cometer erros. Mas, se a condenarmos pelos erros de boa fé, o efeito será um só: a censura pela autocensura.
De sua parte, a imprensa não deveria aceitar quaisquer compromissos na busca por informações. É preciso abandonar a ideia de que a imprensa é o quarto poder, porque ela é, na verdade, a serva livre da democracia.
MARC-ANTOINE DILHAC é doutor em filosofia e professor-adjunto de filosofia
Censura na França
Folha de São Paulo, sábado, 17 de julho de 2010
Censura a revista gera crise na França
Justiça manda publicação paródica "Le Monte" recolher exemplares da banca e ocultar caricaturas de Sarkozy
Montagem contra o presidente do país satiriza escândalo de financiamento da campanha de 2007
15.jul.2010/France Presse
Polícia interroga administrador de paraíso fiscal em caso das doações ilegais
ANA CAROLINA DANI
COLABORAÇÃO PARA A FOLHA, DE PARIS
Os efeitos colaterais do escândalo político-financeiro envolvendo o presidente francês, Nicolas Sarkozy, agora atingem a mídia.
A revista satírica "Le Monte" -paródia do influente diário "Le Monde"- foi obrigada pela Justiça a ocultar suas fotomontagens com o mandatário. Em uma delas, ele é representado nu em uma cela, prestes a manter ato sexual com um homem.
A publicação começou a recolher os exemplares nas bancas, sob pena de ser multada em 100 para cada foto não ocultada. Seu advogado, Patrick Klugman, considerou a medida "preocupante", por atacar "a liberdade de expressão".
O ministro do Trabalho, Eric Woerth, também tesoureiro do partido governista (UMP), é acusado de ter recebido doações ilegais da ex-contadora de Liliane Bettencourt -a herdeira do grupo l'Oreal- para financiar, em 2007, a campanha presidencial de Sarkozy.
Mas o caso Bettencourt também questionou a crise por que passa a mídia impressa do país. As principais revelações não foram feitas pela mídia tradicional, mas por publicações de menor porte, como "Marianne" e "Le Canard Enchaîné", e por sites alternativos.
Em entrevista à Folha, Edwy Plenel, fundador do site Mediapart e ex-redator-chefe do "Monde", disse que a mídia francesa estaria nas mãos de "amigos" de Nicolas Sarkozy.
O site e seu criador foram violentamente atacados pelo governo depois da publicação, no dia 16, de depoimento da ex-contadora de Liliane Bettencourt.
O Mediapart foi acusado de utilizar métodos fascistas e trotskistas.
"Sites como esses são meios de comunicação mais reativos, que privilegiam o trabalho de investigação", afirma Laurent Leger, jornalista independente.
OPOSIÇÃO
Asfixiada pela queda nas vendas, pela concorrência com os diários gratuitos e pela internet, a imprensa francesa acabou fazendo alianças polêmicas. Um exemplo foi a aquisição, em 2005, do jornal ícone da esquerda -o "Libération", fundado pelo filósofo Jean-Paul Sartre- pelo empresário Edouard de Rothschild.
Já o "Monde" acumulava dívida entre 80 milhões e 120 milhões e estava à beira da falência havia poucos dias, quando foi adqurido pelos empresários Pierre Bergé, Xavier Niel e Matthieu Pigasse. O processo teve a intervenção direta de Sarkozy.
Ele chegou a convocar o diretor-executivo do jornal, Eric Fottorino, para manifestar sua oposição à aquisição do jornal pelo trio, considerado por ele como "excessivamente de esquerda".
Censura a revista gera crise na França
Justiça manda publicação paródica "Le Monte" recolher exemplares da banca e ocultar caricaturas de Sarkozy
Montagem contra o presidente do país satiriza escândalo de financiamento da campanha de 2007
15.jul.2010/France Presse
Polícia interroga administrador de paraíso fiscal em caso das doações ilegais
ANA CAROLINA DANI
COLABORAÇÃO PARA A FOLHA, DE PARIS
Os efeitos colaterais do escândalo político-financeiro envolvendo o presidente francês, Nicolas Sarkozy, agora atingem a mídia.
A revista satírica "Le Monte" -paródia do influente diário "Le Monde"- foi obrigada pela Justiça a ocultar suas fotomontagens com o mandatário. Em uma delas, ele é representado nu em uma cela, prestes a manter ato sexual com um homem.
A publicação começou a recolher os exemplares nas bancas, sob pena de ser multada em 100 para cada foto não ocultada. Seu advogado, Patrick Klugman, considerou a medida "preocupante", por atacar "a liberdade de expressão".
O ministro do Trabalho, Eric Woerth, também tesoureiro do partido governista (UMP), é acusado de ter recebido doações ilegais da ex-contadora de Liliane Bettencourt -a herdeira do grupo l'Oreal- para financiar, em 2007, a campanha presidencial de Sarkozy.
Mas o caso Bettencourt também questionou a crise por que passa a mídia impressa do país. As principais revelações não foram feitas pela mídia tradicional, mas por publicações de menor porte, como "Marianne" e "Le Canard Enchaîné", e por sites alternativos.
Em entrevista à Folha, Edwy Plenel, fundador do site Mediapart e ex-redator-chefe do "Monde", disse que a mídia francesa estaria nas mãos de "amigos" de Nicolas Sarkozy.
O site e seu criador foram violentamente atacados pelo governo depois da publicação, no dia 16, de depoimento da ex-contadora de Liliane Bettencourt.
O Mediapart foi acusado de utilizar métodos fascistas e trotskistas.
"Sites como esses são meios de comunicação mais reativos, que privilegiam o trabalho de investigação", afirma Laurent Leger, jornalista independente.
OPOSIÇÃO
Asfixiada pela queda nas vendas, pela concorrência com os diários gratuitos e pela internet, a imprensa francesa acabou fazendo alianças polêmicas. Um exemplo foi a aquisição, em 2005, do jornal ícone da esquerda -o "Libération", fundado pelo filósofo Jean-Paul Sartre- pelo empresário Edouard de Rothschild.
Já o "Monde" acumulava dívida entre 80 milhões e 120 milhões e estava à beira da falência havia poucos dias, quando foi adqurido pelos empresários Pierre Bergé, Xavier Niel e Matthieu Pigasse. O processo teve a intervenção direta de Sarkozy.
Ele chegou a convocar o diretor-executivo do jornal, Eric Fottorino, para manifestar sua oposição à aquisição do jornal pelo trio, considerado por ele como "excessivamente de esquerda".
sexta-feira, 16 de julho de 2010
Casamento do mesmo sexo
Folha de São Paulo 16 de julho de 2010
ANÁLISE
Catolicismo não explica descompasso entre Brasil e Argentina
RONALDO VAINFAS
ESPECIAL PARA A FOLHA
O Senado argentino acaba de aprovar uma lei que permite o casamento civil
entre pessoas do mesmo sexo. É caso pioneiro na América Latina. No Brasil
há apenas o reconhecimento da união estável, que legitima o direito de
herança para companheiros e companheiras, mas veda a adoção de crianças.
Por que a Argentina saiu na frente do Brasil no tema?
Buscar as origens históricas desse contraste, na longa duração, não é o
melhor caminho. É verdade que, no Brasil Colonial, a Inquisição perseguia
os amantes do mesmo sexo, sobretudo homens, chegando a processar centenas
pelo que chamavam de "pecado nefando da sodomia". Na Argentina, por sua
vez, a Inquisição espanhola atuou menos e, a exemplo dos tribunais
castelhanos, não tinha jurisdição sobre relações homoeróticas.
Mas isso não quer dizer grande coisa. No México colonial, também o Santo
Ofício não tinha essa competência, mas há registro de vários sodomitas
condenados à morte pela justiça do rei.
MEDICALIZAÇÃO
Nos dois países, sobretudo a partir do século 18, a Igreja Católica
adquiriu grande força, de modo que a condenação do homoerotismo seguiu
intacta. A medicalização da sexualidade na belle époque, a mesma que
construiu o conceito de homossexualidade enquanto patologia, ocorreu tanto
lá como cá.
É impossível atribuir a homofobia brasileira à herança católica e
portuguesa pois, desde maio último, Portugal aprovou o casamento entre
pessoas do mesmo sexo.
Na Espanha isto ocorreu ainda mais cedo, em 2005.
O primeiro país a aprovar o casamento gay foi a Holanda, em 2001, país
caracterizado pela tolerância religiosa desde o século 17. Amsterdã é,
desde o final do século passado, um paraíso das liberdades individuais.
Mas também ali houve perseguição a homossexuais no século 18, muito mais
do que nos países ibéricos.
Conclusão: a maior ou menor tendência à aprovação legal do casamento entre
pessoas do mesmo sexo pode ser melhor compreendida à luz da história do
tempo presente. A explicação deve passar pela maior ou menor força da
Igreja Católica e sobretudo das evangélicas, interesses políticos
variados, capacidade de pressão dos movimentos gays etc.
Como explicar que a África do Sul tenha já aprovado, em 2006, o casamento
gay, considerando o seu passado recente? Só estudando cada caso. As
tradições antigas pesam muito pouco.
--------------------------------------------------------------------------------
RONALDO VAINFAS é professor de história na Universidade Federal Fluminense
ANÁLISE
Catolicismo não explica descompasso entre Brasil e Argentina
RONALDO VAINFAS
ESPECIAL PARA A FOLHA
O Senado argentino acaba de aprovar uma lei que permite o casamento civil
entre pessoas do mesmo sexo. É caso pioneiro na América Latina. No Brasil
há apenas o reconhecimento da união estável, que legitima o direito de
herança para companheiros e companheiras, mas veda a adoção de crianças.
Por que a Argentina saiu na frente do Brasil no tema?
Buscar as origens históricas desse contraste, na longa duração, não é o
melhor caminho. É verdade que, no Brasil Colonial, a Inquisição perseguia
os amantes do mesmo sexo, sobretudo homens, chegando a processar centenas
pelo que chamavam de "pecado nefando da sodomia". Na Argentina, por sua
vez, a Inquisição espanhola atuou menos e, a exemplo dos tribunais
castelhanos, não tinha jurisdição sobre relações homoeróticas.
Mas isso não quer dizer grande coisa. No México colonial, também o Santo
Ofício não tinha essa competência, mas há registro de vários sodomitas
condenados à morte pela justiça do rei.
MEDICALIZAÇÃO
Nos dois países, sobretudo a partir do século 18, a Igreja Católica
adquiriu grande força, de modo que a condenação do homoerotismo seguiu
intacta. A medicalização da sexualidade na belle époque, a mesma que
construiu o conceito de homossexualidade enquanto patologia, ocorreu tanto
lá como cá.
É impossível atribuir a homofobia brasileira à herança católica e
portuguesa pois, desde maio último, Portugal aprovou o casamento entre
pessoas do mesmo sexo.
Na Espanha isto ocorreu ainda mais cedo, em 2005.
O primeiro país a aprovar o casamento gay foi a Holanda, em 2001, país
caracterizado pela tolerância religiosa desde o século 17. Amsterdã é,
desde o final do século passado, um paraíso das liberdades individuais.
Mas também ali houve perseguição a homossexuais no século 18, muito mais
do que nos países ibéricos.
Conclusão: a maior ou menor tendência à aprovação legal do casamento entre
pessoas do mesmo sexo pode ser melhor compreendida à luz da história do
tempo presente. A explicação deve passar pela maior ou menor força da
Igreja Católica e sobretudo das evangélicas, interesses políticos
variados, capacidade de pressão dos movimentos gays etc.
Como explicar que a África do Sul tenha já aprovado, em 2006, o casamento
gay, considerando o seu passado recente? Só estudando cada caso. As
tradições antigas pesam muito pouco.
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RONALDO VAINFAS é professor de história na Universidade Federal Fluminense
quarta-feira, 14 de julho de 2010
Anistia brasileira na OEA
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'Anistia não pode ser obstáculo'
Felipe González, presidente da Comissão de Direitos Humanos da OEA[br]Para
Gonzáles, quando se trata de crimes contra a humanidade, não se leva em
conta apenas questões internas
13 de julho de 2010 | 0h 00
Texto
*-*
*+*
Roldão Arruda - O Estado de S.Paulo
*Agravante. **'No Brasil, a anistia foi definida na ditadura'*
É quase inevitável que, nos próximos meses, a Lei da Anistia seja avaliada
pela Corte Interamericana de Direitos Humanos, vinculada à Organização dos
Estados Americanos. A avaliação é do professor de direito constitucional
Felipe Gonzáles, presidente da Comissão Interamericana de Direitos Humanos -
o organismo ao qual foi apresentada a demanda dos familiares da Guerrilha do
Araguaia, exigindo que o governo esclareça os fatos, diga onde estão os
corpos e apure responsabilidades sobre violações de direitos humanos. Depois
de analisar o caso, a comissão resolveu enviá-lo à corte, onde está sendo
julgado. Em visita ao Brasil, o chileno Gonzáles falou com exclusividade ao
*Estado*.
*Como vê a chegada à corte de um caso que, no fundo, põe em debate a anistia
no Brasil?*
É um caso emblemático, que dá prosseguimento a outras ações relacionadas à
violação massiva e sistemática de direitos humanos durante as ditaduras
militares na América Latina. Na comissão e na corte já foram feitas
referências às anistias do Chile, Argentina, El Salvador, Guatemala, Haiti,
Peru e outros países. O caso brasileiro ainda não havia sido discutido.
*A defesa do Brasil argumenta que a Lei da Anistia resultou de um amplo
acordo político, dentro de normas democráticas.*
A anistia da Argentina foi definida por um parlamento democrático, no
governo de Raul Alfonsín. Apesar disso, ao analisar casos ocorridos naquele
país, a comissão concluiu que a lei contrariava o direito internacional.
Quando se trata de crimes contra a humanidade, não se leva em conta apenas
questões internas. É o que se vê nas decisões na corte internacional da ONU
quando julga violações na Iugoslávia, Ruanda, Serra Leoa. No Brasil existe
um fato agravante: a anistia foi definida na ditadura. Havia um parlamento,
mas com poderes limitados e ameaças de cassação. Esse tipo de parlamento
controlado era comum no continente.
*O STF, a suprema corte brasileira, endossou a interpretação, contestada
agora na corte interamericana, de que a anistia beneficiou também os agentes
do Estado acusados de atentar contra os direitos humanos.*
A comissão não discute a interpretação que os tribunais locais dão à sua
própria legislação. Ela discute casos e avalia se as decisões transgridem o
direito internacional.
*O fato em questão ocorreu há muito tempo, na década de 70.*
Isso não é empecilho. A corte julgou em 2006 um caso ocorrido em 1973, no
Chile, muito semelhante ao do Araguaia, envolvendo execuções policiais.
Chegou à conclusão de que o crime não podia ser anistiado e assinalou ao
Estado chileno que a lei de anistia não pode ser obstáculo a investigações
de crimes contra direitos humanos. O Chile não revogou a lei, mas seus
tribunais adotaram a interpretação de que não era aplicável aos crimes
contra a humanidade.
*O que deve ocorrer no julgamento do caso brasileiro?**
*
Os familiares dos mortos e desaparecidos do Araguaia pleiteiam verdade e
justiça. Se a lei da anistia for um obstáculo para isso, é quase inevitável
que a corte trate dela, pedindo que seja removido o obstáculo.
*Pode-se dizer que, embora as ditaduras tenham acabado, os países do
continente ainda convivem com seus resquícios?*
Vivemos um período de transição. Uma das questões que nos preocupam é a da
liberdade de expressão. Ainda não nos livramos totalmente da herança do
autoritarismo, que saiu desmantelando meios de comunicação, aplicando
censura. Em quase metade dos países do continente existiam leis especiais
destinadas a proteger a chamada honra das autoridades.
http://www.estadao.com.br/estadaodehoje/20100713/not_imp580351,0.php
'Anistia não pode ser obstáculo'
Felipe González, presidente da Comissão de Direitos Humanos da OEA[br]Para
Gonzáles, quando se trata de crimes contra a humanidade, não se leva em
conta apenas questões internas
13 de julho de 2010 | 0h 00
Texto
*-*
*+*
Roldão Arruda - O Estado de S.Paulo
*Agravante. **'No Brasil, a anistia foi definida na ditadura'*
É quase inevitável que, nos próximos meses, a Lei da Anistia seja avaliada
pela Corte Interamericana de Direitos Humanos, vinculada à Organização dos
Estados Americanos. A avaliação é do professor de direito constitucional
Felipe Gonzáles, presidente da Comissão Interamericana de Direitos Humanos -
o organismo ao qual foi apresentada a demanda dos familiares da Guerrilha do
Araguaia, exigindo que o governo esclareça os fatos, diga onde estão os
corpos e apure responsabilidades sobre violações de direitos humanos. Depois
de analisar o caso, a comissão resolveu enviá-lo à corte, onde está sendo
julgado. Em visita ao Brasil, o chileno Gonzáles falou com exclusividade ao
*Estado*.
*Como vê a chegada à corte de um caso que, no fundo, põe em debate a anistia
no Brasil?*
É um caso emblemático, que dá prosseguimento a outras ações relacionadas à
violação massiva e sistemática de direitos humanos durante as ditaduras
militares na América Latina. Na comissão e na corte já foram feitas
referências às anistias do Chile, Argentina, El Salvador, Guatemala, Haiti,
Peru e outros países. O caso brasileiro ainda não havia sido discutido.
*A defesa do Brasil argumenta que a Lei da Anistia resultou de um amplo
acordo político, dentro de normas democráticas.*
A anistia da Argentina foi definida por um parlamento democrático, no
governo de Raul Alfonsín. Apesar disso, ao analisar casos ocorridos naquele
país, a comissão concluiu que a lei contrariava o direito internacional.
Quando se trata de crimes contra a humanidade, não se leva em conta apenas
questões internas. É o que se vê nas decisões na corte internacional da ONU
quando julga violações na Iugoslávia, Ruanda, Serra Leoa. No Brasil existe
um fato agravante: a anistia foi definida na ditadura. Havia um parlamento,
mas com poderes limitados e ameaças de cassação. Esse tipo de parlamento
controlado era comum no continente.
*O STF, a suprema corte brasileira, endossou a interpretação, contestada
agora na corte interamericana, de que a anistia beneficiou também os agentes
do Estado acusados de atentar contra os direitos humanos.*
A comissão não discute a interpretação que os tribunais locais dão à sua
própria legislação. Ela discute casos e avalia se as decisões transgridem o
direito internacional.
*O fato em questão ocorreu há muito tempo, na década de 70.*
Isso não é empecilho. A corte julgou em 2006 um caso ocorrido em 1973, no
Chile, muito semelhante ao do Araguaia, envolvendo execuções policiais.
Chegou à conclusão de que o crime não podia ser anistiado e assinalou ao
Estado chileno que a lei de anistia não pode ser obstáculo a investigações
de crimes contra direitos humanos. O Chile não revogou a lei, mas seus
tribunais adotaram a interpretação de que não era aplicável aos crimes
contra a humanidade.
*O que deve ocorrer no julgamento do caso brasileiro?**
*
Os familiares dos mortos e desaparecidos do Araguaia pleiteiam verdade e
justiça. Se a lei da anistia for um obstáculo para isso, é quase inevitável
que a corte trate dela, pedindo que seja removido o obstáculo.
*Pode-se dizer que, embora as ditaduras tenham acabado, os países do
continente ainda convivem com seus resquícios?*
Vivemos um período de transição. Uma das questões que nos preocupam é a da
liberdade de expressão. Ainda não nos livramos totalmente da herança do
autoritarismo, que saiu desmantelando meios de comunicação, aplicando
censura. Em quase metade dos países do continente existiam leis especiais
destinadas a proteger a chamada honra das autoridades.
http://www.estadao.com.br/estadaodehoje/20100713/not_imp580351,0.php
domingo, 11 de julho de 2010
Constitucionalismo latino americano - chavismo
| Domingo ELPAIS.com > Sociedad
'Aló', presidente
El socialismo "a lo venezolano" de Hugo Chávez es un claro ejemplo de los regímenes populistas sudamericanos que se inician con el peronismo argentino. El historiador Carlos Malamud estudia este fenómeno en un libro del que publicamos un extracto
CARLOS MALAMUD 11/07/2010
Dijo el presidente venezolano Hugo Chávez que "la causa esencial de la Revolución Bolivariana es buscar más y mejor nivel de vida para todos, en la lucha por instalar en Venezuela un nuevo sistema social, económico, político: el socialismo criollo, a lo venezolano". La llegada de Chávez al poder en 1999, producto de la implosión del sistema de partidos políticos en su país, impulsó grandes expectativas de cambio. Si bien Chávez se ha mostrado muy eficaz en el desmantelamiento del orden anterior, evidencia serias dificultades para construir un modelo alternativo. Desde el comienzo de su gestión, se propuso llevar adelante una estrategia que le permitiría mantenerse durante largo tiempo al frente del Gobierno, para lo cual era necesario dar la vuelta total y profundamente al sistema político imperante, y para ello impulsó de forma acelerada una profunda reforma constitucional (...).
Populismos latinoamericanos
de Carlos Malamud.
Ediciones Nobel.
Precio: 19,90 euros.
La noticia en otros webs
webs en español
en otros idiomas
A diferencia de lo ocurrido en Cuba, Chávez llegó al poder mediante unas elecciones que ganó clara y limpiamente
La oposición quedó desarmada frente a un presidente atípico, que apelaba a la relación directa con la gente
Aunque Venezuela se redefiniera como bolivariana, mantuvo sus atributos de clientelismo y nepotismo
El adjetivo "bolivariano" implica literalmente más nacionalismo y más retórica antinorteamericana
Hugo Chávez ganó sus primeras elecciones con un amplio apoyo social, que incluía sectores importantes de la Iglesia, medios de comunicación, clases medias, sindicatos de trabajadores y gremios empresariales, Fuerzas Armadas y, por supuesto, de las clases populares. Una vez instalado en el poder y tras impulsar su reforma constitucional, la crispación y la división social se convirtieron en una herramienta de movilización de sus fieles y de quienes se vieron reflejados en la "revolución bolivariana". Sin embargo, la magnitud y el calado de las transformaciones y reformas producidas han llevado a numerosos analistas a cuestionarse la profundidad y la naturaleza de la revolución. Así, cabe preguntarse si efectivamente estamos frente a un verdadero movimiento revolucionario o frente a una reedición del clásico estatismo latinoamericano o del populismo de mediados del siglo XX, de contenidos nacionalistas y antiimperialistas (antinorteamericano), que tuvo en el peronismo su manifestación más clásica y acabada.
Es indudable que el significado profundo del chavismo, tanto dentro como fuera de las fronteras venezolanas, habría sido muy diferente de no haber mediado dos hechos decisivos. Primero, la confluencia y sintonía personal, política e ideológica entre los comandantes Hugo Chávez y Fidel Castro, y segundo, la importante escalada en los precios del petróleo hasta 2008, que han permitido al régimen contar con los recursos necesarios para impulsar y financiar sus proyectos tanto dentro como fuera del país.
Si por revolución entendemos una transformación acelerada y profunda de las estructuras políticas, económicas, sociales y culturales, es evidente que en Venezuela no se ha producido ninguna, más allá de lo que señala la propaganda oficial. Repasando las estadísticas de distribución de la sociedad venezolana a fines de la década de 1990 y en la actualidad, se observa que no se han producido transformaciones sociales dramáticas entre ambas fechas, más allá de ajustes normales, consecuencia de procesos de ascenso y descenso social. En abril de 2008, el Gobierno venezolano lanzó una nueva misión, la "13 de abril", en recuerdo de la fecha en la que Chávez recuperó el poder en 2002, cuyo principal objetivo era luchar contra la pobreza y el atraso, y profundizar en la construcción del socialismo del siglo XXI. Si tras casi nueve años de gobierno sigue siendo necesario movilizar importantes recursos del Estado para combatir la pobreza y el atraso, resulta complicado evaluar el cumplimiento de los principales objetivos de la "revolución bolivariana".
(...) A diferencia de Cuba, donde la revolución barrió literalmente el sistema político, económico y social preexistente, e introdujo una nueva legitimidad basada en el liderazgo indiscutido de Fidel Castro, lo que ocurre en Venezuela es totalmente diferente. Hugo Chávez llegó al poder mediante unas elecciones que ganó clara y limpiamente, por lo que su incuestionable legitimidad de origen hay que verla en el sistema democrático del país y en las elecciones, a las que recurre una y otra vez en búsqueda de legitimidad.
Como la legitimidad de origen de Chávez depende de las urnas, y no de una revolución, a diferencia de la cubana, la redacción de la nueva Constitución venezolana fue producto de una singular interpretación legal que permitió eludir los mecanismos constitucionales de reforma previamente establecidos. (...) Si bien se quiso dotar a la nueva Constitución de un significado revolucionario, introduciendo dos poderes más (el ciudadano y el electoral) junto a los tres clásicos (ejecutivo, legislativo y judicial) y algunos mecanismos para reforzar la participación popular y la democracia participativa, el producto resultante fue un híbrido incapaz de acabar con los mecanismos formales de la democracia o conducir al país a un sistema económico más estatista o colectivista.
Las características de la última y fracasada reforma constitucional muestran las limitaciones del Gobierno bolivariano y su necesidad de someterse al Parlamento y a la legalidad, por más que tenga una Constitución redactada a imagen y semejanza de Chávez y que de momento no exista ninguna oposición parlamentaria. La aplastante mayoría del oficialismo en la Asamblea Nacional se debe al suicidio político de la oposición, que se abstuvo de participar en las elecciones parlamentarias de 2005. Estas limitaciones explican la sanción de "leyes habilitantes" para aprobar leyes sin la intervención del Congreso, aunque, al igual que en 2007, tuviera una amplia mayoría parlamentaria. De otro modo, su legitimidad de ejercicio habría sido invalidada. (...)
La nueva Constitución decretaba el inicio de la Quinta República, ya "bolivariana". Pese al cambio de nombre, el país seguía siendo "un Estado federal democrático social de derecho y justicia", lo que permite insistir en el carácter no revolucionario del régimen, si bien se cambió el sistema de gobierno de representativo a participativo, y la Constitución reconoció nuevos derechos políticos, económicos, sociales, familiares, educativos, laborales y de la salud. La reforma reforzó el poder del presidente, al que permitía una única reelección inmediata; amplió su mandato de cinco a seis años, eliminó el Senado y convirtió al Parlamento en unicameral (la Asamblea Nacional); además, introdujo el referéndum revocatorio para los cargos de elección popular y reforzó determinados mecanismos para garantizar la participación directa de los sectores populares en la vida pública.
Pese a la profundidad de algunas reformas constitucionales, no se produjeron cambios importantes en el sistema político, las estructuras sociales o las instituciones económicas. La democracia electoral, el capitalismo y el Estado de derecho, con mayor presencia del Estado, continuaron siendo el esqueleto legal y jurídico del país, que seguía girando en torno al petróleo. Por más que Venezuela se redefiniera oficialmente como bolivariana, mantenía sus atributos tradicionales, especialmente notables en el clientelismo y el nepotismo. (...)
La conquista del aparato del Estado fue una de las prioridades de Chávez tras su primera victoria electoral. Militantes del MVR y Patria para Todos (PTT) y militares del MBR200, y otros grupos e independientes aliados coparon los principales puestos de la Administración, mientras comenzaba la limpieza de los cuadros de los partidos tradicionales de la función pública. (...) Pronto quedaron claras las líneas maestras del Gobierno: mejora de la situación de los sectores más desfavorecidos (cancelación de la "deuda histórica"); proyectos cívico-militares en línea con lo definido por Ceresole, como el Plan Bolívar 2000; acercamiento a Cuba y alejamiento de Estados Unidos, y mayor protagonismo en la OPEP para mantener altos los precios del crudo. El Gobierno insistía en las diferencias sociales y el antinorteamericanismo para movilizar a los sectores más afectos. Por un lado, acentuaba las diferencias entre la oligarquía y los desheredados. Por el otro, apelaba a los sentimientos nacionalistas remarcando las diferencias con George W. Bush y la "guerra asimétrica" contra Estados Unidos. Su introducción le permitió justificar el programa de compra de armas, difícil de presentar de no mediar una posible invasión norteamericana, e incidir en la movilización popular a partir del programa de reservistas, lanzado en 2005. En palabras de Chávez, se trataba de movilizar a dos millones de hombres y mujeres en defensa de la patria. (...)
Chávez llegó al poder gracias al desplome del sistema político venezolano y la práctica desaparición de los dos grandes partidos, AD y COPEI. Esta situación facilitó su triunfo y creó las condiciones para mantenerse en el poder. La oposición quedó desarmada frente a un presidente atípico, con un discurso inusual, que apelaba a la relación directa con la gente (su programa televisivo Aló, presidente es un claro ejemplo). Por si esto fuera poco, la agenda social, que le daba acceso a los sectores populares, fue abandonada por una oposición que no supo encontrar un camino, un discurso, una organización y unos líderes que estuvieran a la altura de las circunstancias y supieran llegar a la gente. Es más, algunos de los logros gubernamentales fueron descalificados por la oposición al incluirlos, sin matices, dentro de la estrategia marxista, comunista o castrista del Gobierno. Mientras la oposición siga planteando la vuelta a lo anterior, en vez de presentar propuestas alternativas de cambio, sus opciones seguirán siendo mínimas.
La crispación política inicial sumió en el desconcierto a la oposición, que no sabía si enfrentar a Chávez con métodos democráticos o con mecanismos violentos y golpistas. Algunos incitaban al magnicidio, por un camino que condujo al intento del golpe de 2002 y al paro petrolero. El desconcierto se mantuvo tras el referéndum revocatorio, y por eso se insistió en las denuncias de fraude electoral y manipulación. Es verdad que la Lista Tascón, el listado de firmantes que solicitaban el referéndum, sirvió para perseguir y depurar a funcionarios opositores y para cancelar contratos públicos con empresarios desafectos al régimen, pero el apoyo al régimen era innegable. En lugar de reivindicar como un triunfo las numerosas firmas conseguidas y el 41% de los votos y prepararse para participar en condiciones en las elecciones presidenciales de 2006, la oposición volvió a inclinarse erróneamente por la denuncia y la confrontación. (...)
La derrota en 2007 de la reforma constitucional, vinculada para algunos con el fracaso de las misiones, fue un golpe para el proyecto político de Chávez. La nueva Constitución debía permitir la reelección indefinida del presidente, pero no de los otros cargos electivos, lo que provocó un gran malestar entre los cuadros y dirigentes chavistas, especialmente en los Estados del interior. A la vez, la reforma buscaba consolidar el proyecto socialista. El articulado propuesto avanzaba más en la senda de reforzar la participación estatal en la economía que en crear instituciones de producción colectiva (cooperativas) o nuevas formas de propiedad distintas de la privada. Un argumento central de la oposición fue denunciar la introducción de nuevas formas de propiedad, que creó inquietud y temor en vastos grupos de la población, a la vez que aumentó el clamor sobre el contenido comunista o marxista de la revolución. (...)
(...) La mayor limitación del sistema bolivariano proviene de su dependencia del sistema electoral, que también presenta en las instituciones, la justicia e, incluso, en la propia Constitución que reformó para hacer viable su Gobierno otras claves de por qué la "revolución" no es tal. Las transformaciones del sistema político y económico y las nuevas instituciones impulsadas por estos cambios solo han permitido el ilimitado incremento de la participación del Estado en todos los ámbitos de lo cotidiano y el reforzamiento del poder personal del presidente. Esto no quiere decir que muchos de los dirigentes del PSUV y de los seguidores del proceso no sean marxistas, castristas o comunistas, o no quieran hacer una verdadera revolución socialista, inclusive mediante la lucha armada, pero no son estos, de momento, los hilos conductores del proceso político que está teniendo lugar en Venezuela.
La falta de una verdadera revolución y la dependencia electoral de la legitimidad del régimen bolivariano han impedido a Chávez profundizar en el proceso que él mismo encarna con tanta claridad. La prueba más palpable ha sido la derrota en el referéndum para la reforma constitucional de diciembre de 2007, la primera derrota del proceso en las urnas, una derrota que no ha tenido consecuencias mayores dada la gran debilidad de la oposición. Sin embargo, como se ha señalado previamente, es el carácter no revolucionario sino estatista lo que define el día a día del proyecto estratégico del comandante Chávez, que bajo el adjetivo "bolivariano" implica literalmente más nacionalismo y más retórica antinorteamericana.
'Aló', presidente
El socialismo "a lo venezolano" de Hugo Chávez es un claro ejemplo de los regímenes populistas sudamericanos que se inician con el peronismo argentino. El historiador Carlos Malamud estudia este fenómeno en un libro del que publicamos un extracto
CARLOS MALAMUD 11/07/2010
Dijo el presidente venezolano Hugo Chávez que "la causa esencial de la Revolución Bolivariana es buscar más y mejor nivel de vida para todos, en la lucha por instalar en Venezuela un nuevo sistema social, económico, político: el socialismo criollo, a lo venezolano". La llegada de Chávez al poder en 1999, producto de la implosión del sistema de partidos políticos en su país, impulsó grandes expectativas de cambio. Si bien Chávez se ha mostrado muy eficaz en el desmantelamiento del orden anterior, evidencia serias dificultades para construir un modelo alternativo. Desde el comienzo de su gestión, se propuso llevar adelante una estrategia que le permitiría mantenerse durante largo tiempo al frente del Gobierno, para lo cual era necesario dar la vuelta total y profundamente al sistema político imperante, y para ello impulsó de forma acelerada una profunda reforma constitucional (...).
Populismos latinoamericanos
de Carlos Malamud.
Ediciones Nobel.
Precio: 19,90 euros.
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A diferencia de lo ocurrido en Cuba, Chávez llegó al poder mediante unas elecciones que ganó clara y limpiamente
La oposición quedó desarmada frente a un presidente atípico, que apelaba a la relación directa con la gente
Aunque Venezuela se redefiniera como bolivariana, mantuvo sus atributos de clientelismo y nepotismo
El adjetivo "bolivariano" implica literalmente más nacionalismo y más retórica antinorteamericana
Hugo Chávez ganó sus primeras elecciones con un amplio apoyo social, que incluía sectores importantes de la Iglesia, medios de comunicación, clases medias, sindicatos de trabajadores y gremios empresariales, Fuerzas Armadas y, por supuesto, de las clases populares. Una vez instalado en el poder y tras impulsar su reforma constitucional, la crispación y la división social se convirtieron en una herramienta de movilización de sus fieles y de quienes se vieron reflejados en la "revolución bolivariana". Sin embargo, la magnitud y el calado de las transformaciones y reformas producidas han llevado a numerosos analistas a cuestionarse la profundidad y la naturaleza de la revolución. Así, cabe preguntarse si efectivamente estamos frente a un verdadero movimiento revolucionario o frente a una reedición del clásico estatismo latinoamericano o del populismo de mediados del siglo XX, de contenidos nacionalistas y antiimperialistas (antinorteamericano), que tuvo en el peronismo su manifestación más clásica y acabada.
Es indudable que el significado profundo del chavismo, tanto dentro como fuera de las fronteras venezolanas, habría sido muy diferente de no haber mediado dos hechos decisivos. Primero, la confluencia y sintonía personal, política e ideológica entre los comandantes Hugo Chávez y Fidel Castro, y segundo, la importante escalada en los precios del petróleo hasta 2008, que han permitido al régimen contar con los recursos necesarios para impulsar y financiar sus proyectos tanto dentro como fuera del país.
Si por revolución entendemos una transformación acelerada y profunda de las estructuras políticas, económicas, sociales y culturales, es evidente que en Venezuela no se ha producido ninguna, más allá de lo que señala la propaganda oficial. Repasando las estadísticas de distribución de la sociedad venezolana a fines de la década de 1990 y en la actualidad, se observa que no se han producido transformaciones sociales dramáticas entre ambas fechas, más allá de ajustes normales, consecuencia de procesos de ascenso y descenso social. En abril de 2008, el Gobierno venezolano lanzó una nueva misión, la "13 de abril", en recuerdo de la fecha en la que Chávez recuperó el poder en 2002, cuyo principal objetivo era luchar contra la pobreza y el atraso, y profundizar en la construcción del socialismo del siglo XXI. Si tras casi nueve años de gobierno sigue siendo necesario movilizar importantes recursos del Estado para combatir la pobreza y el atraso, resulta complicado evaluar el cumplimiento de los principales objetivos de la "revolución bolivariana".
(...) A diferencia de Cuba, donde la revolución barrió literalmente el sistema político, económico y social preexistente, e introdujo una nueva legitimidad basada en el liderazgo indiscutido de Fidel Castro, lo que ocurre en Venezuela es totalmente diferente. Hugo Chávez llegó al poder mediante unas elecciones que ganó clara y limpiamente, por lo que su incuestionable legitimidad de origen hay que verla en el sistema democrático del país y en las elecciones, a las que recurre una y otra vez en búsqueda de legitimidad.
Como la legitimidad de origen de Chávez depende de las urnas, y no de una revolución, a diferencia de la cubana, la redacción de la nueva Constitución venezolana fue producto de una singular interpretación legal que permitió eludir los mecanismos constitucionales de reforma previamente establecidos. (...) Si bien se quiso dotar a la nueva Constitución de un significado revolucionario, introduciendo dos poderes más (el ciudadano y el electoral) junto a los tres clásicos (ejecutivo, legislativo y judicial) y algunos mecanismos para reforzar la participación popular y la democracia participativa, el producto resultante fue un híbrido incapaz de acabar con los mecanismos formales de la democracia o conducir al país a un sistema económico más estatista o colectivista.
Las características de la última y fracasada reforma constitucional muestran las limitaciones del Gobierno bolivariano y su necesidad de someterse al Parlamento y a la legalidad, por más que tenga una Constitución redactada a imagen y semejanza de Chávez y que de momento no exista ninguna oposición parlamentaria. La aplastante mayoría del oficialismo en la Asamblea Nacional se debe al suicidio político de la oposición, que se abstuvo de participar en las elecciones parlamentarias de 2005. Estas limitaciones explican la sanción de "leyes habilitantes" para aprobar leyes sin la intervención del Congreso, aunque, al igual que en 2007, tuviera una amplia mayoría parlamentaria. De otro modo, su legitimidad de ejercicio habría sido invalidada. (...)
La nueva Constitución decretaba el inicio de la Quinta República, ya "bolivariana". Pese al cambio de nombre, el país seguía siendo "un Estado federal democrático social de derecho y justicia", lo que permite insistir en el carácter no revolucionario del régimen, si bien se cambió el sistema de gobierno de representativo a participativo, y la Constitución reconoció nuevos derechos políticos, económicos, sociales, familiares, educativos, laborales y de la salud. La reforma reforzó el poder del presidente, al que permitía una única reelección inmediata; amplió su mandato de cinco a seis años, eliminó el Senado y convirtió al Parlamento en unicameral (la Asamblea Nacional); además, introdujo el referéndum revocatorio para los cargos de elección popular y reforzó determinados mecanismos para garantizar la participación directa de los sectores populares en la vida pública.
Pese a la profundidad de algunas reformas constitucionales, no se produjeron cambios importantes en el sistema político, las estructuras sociales o las instituciones económicas. La democracia electoral, el capitalismo y el Estado de derecho, con mayor presencia del Estado, continuaron siendo el esqueleto legal y jurídico del país, que seguía girando en torno al petróleo. Por más que Venezuela se redefiniera oficialmente como bolivariana, mantenía sus atributos tradicionales, especialmente notables en el clientelismo y el nepotismo. (...)
La conquista del aparato del Estado fue una de las prioridades de Chávez tras su primera victoria electoral. Militantes del MVR y Patria para Todos (PTT) y militares del MBR200, y otros grupos e independientes aliados coparon los principales puestos de la Administración, mientras comenzaba la limpieza de los cuadros de los partidos tradicionales de la función pública. (...) Pronto quedaron claras las líneas maestras del Gobierno: mejora de la situación de los sectores más desfavorecidos (cancelación de la "deuda histórica"); proyectos cívico-militares en línea con lo definido por Ceresole, como el Plan Bolívar 2000; acercamiento a Cuba y alejamiento de Estados Unidos, y mayor protagonismo en la OPEP para mantener altos los precios del crudo. El Gobierno insistía en las diferencias sociales y el antinorteamericanismo para movilizar a los sectores más afectos. Por un lado, acentuaba las diferencias entre la oligarquía y los desheredados. Por el otro, apelaba a los sentimientos nacionalistas remarcando las diferencias con George W. Bush y la "guerra asimétrica" contra Estados Unidos. Su introducción le permitió justificar el programa de compra de armas, difícil de presentar de no mediar una posible invasión norteamericana, e incidir en la movilización popular a partir del programa de reservistas, lanzado en 2005. En palabras de Chávez, se trataba de movilizar a dos millones de hombres y mujeres en defensa de la patria. (...)
Chávez llegó al poder gracias al desplome del sistema político venezolano y la práctica desaparición de los dos grandes partidos, AD y COPEI. Esta situación facilitó su triunfo y creó las condiciones para mantenerse en el poder. La oposición quedó desarmada frente a un presidente atípico, con un discurso inusual, que apelaba a la relación directa con la gente (su programa televisivo Aló, presidente es un claro ejemplo). Por si esto fuera poco, la agenda social, que le daba acceso a los sectores populares, fue abandonada por una oposición que no supo encontrar un camino, un discurso, una organización y unos líderes que estuvieran a la altura de las circunstancias y supieran llegar a la gente. Es más, algunos de los logros gubernamentales fueron descalificados por la oposición al incluirlos, sin matices, dentro de la estrategia marxista, comunista o castrista del Gobierno. Mientras la oposición siga planteando la vuelta a lo anterior, en vez de presentar propuestas alternativas de cambio, sus opciones seguirán siendo mínimas.
La crispación política inicial sumió en el desconcierto a la oposición, que no sabía si enfrentar a Chávez con métodos democráticos o con mecanismos violentos y golpistas. Algunos incitaban al magnicidio, por un camino que condujo al intento del golpe de 2002 y al paro petrolero. El desconcierto se mantuvo tras el referéndum revocatorio, y por eso se insistió en las denuncias de fraude electoral y manipulación. Es verdad que la Lista Tascón, el listado de firmantes que solicitaban el referéndum, sirvió para perseguir y depurar a funcionarios opositores y para cancelar contratos públicos con empresarios desafectos al régimen, pero el apoyo al régimen era innegable. En lugar de reivindicar como un triunfo las numerosas firmas conseguidas y el 41% de los votos y prepararse para participar en condiciones en las elecciones presidenciales de 2006, la oposición volvió a inclinarse erróneamente por la denuncia y la confrontación. (...)
La derrota en 2007 de la reforma constitucional, vinculada para algunos con el fracaso de las misiones, fue un golpe para el proyecto político de Chávez. La nueva Constitución debía permitir la reelección indefinida del presidente, pero no de los otros cargos electivos, lo que provocó un gran malestar entre los cuadros y dirigentes chavistas, especialmente en los Estados del interior. A la vez, la reforma buscaba consolidar el proyecto socialista. El articulado propuesto avanzaba más en la senda de reforzar la participación estatal en la economía que en crear instituciones de producción colectiva (cooperativas) o nuevas formas de propiedad distintas de la privada. Un argumento central de la oposición fue denunciar la introducción de nuevas formas de propiedad, que creó inquietud y temor en vastos grupos de la población, a la vez que aumentó el clamor sobre el contenido comunista o marxista de la revolución. (...)
(...) La mayor limitación del sistema bolivariano proviene de su dependencia del sistema electoral, que también presenta en las instituciones, la justicia e, incluso, en la propia Constitución que reformó para hacer viable su Gobierno otras claves de por qué la "revolución" no es tal. Las transformaciones del sistema político y económico y las nuevas instituciones impulsadas por estos cambios solo han permitido el ilimitado incremento de la participación del Estado en todos los ámbitos de lo cotidiano y el reforzamiento del poder personal del presidente. Esto no quiere decir que muchos de los dirigentes del PSUV y de los seguidores del proceso no sean marxistas, castristas o comunistas, o no quieran hacer una verdadera revolución socialista, inclusive mediante la lucha armada, pero no son estos, de momento, los hilos conductores del proceso político que está teniendo lugar en Venezuela.
La falta de una verdadera revolución y la dependencia electoral de la legitimidad del régimen bolivariano han impedido a Chávez profundizar en el proceso que él mismo encarna con tanta claridad. La prueba más palpable ha sido la derrota en el referéndum para la reforma constitucional de diciembre de 2007, la primera derrota del proceso en las urnas, una derrota que no ha tenido consecuencias mayores dada la gran debilidad de la oposición. Sin embargo, como se ha señalado previamente, es el carácter no revolucionario sino estatista lo que define el día a día del proyecto estratégico del comandante Chávez, que bajo el adjetivo "bolivariano" implica literalmente más nacionalismo y más retórica antinorteamericana.
sábado, 10 de julho de 2010
Arte e prgamatismo em Dewey
Estado de São Paulo 10 de julho de 2010
A obra artística e seus sentidos
Arte Como Experiência, do norte-americano John Dewey, que sai, enfim, na íntegra no País, ensina como ver um quadro, por exemplo, sem se deixar guiar pelo exclusivo e recorrente critério da beleza
- + Antonio Gonçalves Filho - O Estado de S.Paulo
São muitas as obras do filósofo norte-americano John Dewey (1859-1952) que trazem a palavra experiência em seu título. Seu mais cultuado ensaio sobre estética, Arte Como Experiência, é uma prova do apreço que tinha pela palavra o grande reformador do sistema educacional dos EUA no século 20. Pai da educação progressiva, movimento que emancipou a escola americana, Dewey deu a ela um perfil próprio, baseado no tripé progresso, educação e democracia ? bem diferente da autoritária escola europeia do começo do século passado. Seu livro sobre arte como experiência vital foi publicado em 1934 e parece ter sido escrito ontem. Em boa hora ele chega às livrarias brasileiras em sua versão integral, pela primeira vez, numa nova tradução, de Vera Ribeiro, feita para a Editora Martins.
Reuters
Embora conhecido por sua atuação no campo educativo, Dewey exerceu enorme influência na formação de críticos de arte ? e nem tanto nas escolas de pensamento ? justamente pela natureza singular de seu pragmatismo, diferente do que foi o pragmatismo de William James ou Charles Sanders Peirce. A sua não é uma filosofia de ação, mas de sentimento, o que o levou a defender o estético como uma forma enriquecedora da experiência existencial. Para Dewey, uma pintura de Cézanne é capaz de não só de comover um ogro como de provocar mudanças milagrosas em sua vida. Na dele, pelo menos, foi assim.
Com Dewey, o pragmatismo deixa de ser a filosofia do homem de negócios para ser a de todos aqueles que contemplam e se deixam contaminar por uma obra de arte. Chamem a sua teoria de experimentalista ou instrumentalista, o certo é que ela funciona ? e funcionou com ele, um homem de formação austera, criado numa família conservadora e religiosa. Professor e consultor pedagógico, ele viveu 92 anos para ver nascer os principais movimentos de arte do século 20 e não se chocar com nenhum deles. Não que Dewey fosse um experimentador como se imagina. Ele deixou para os cientistas de laboratório esse fardo. Para Dewey, o ato da experiência, e não o experimento, era o que importava.
Ao passar por uma experiência artística de impacto, o espectador adquire uma nova perspectiva do seu meio. E cresce com a experiência. É um processo transacional, que muda o indivíduo empenhado em "experimentar" uma obra de arte ? e, por consequência, o meio em que vive, por se transformar num portador de novas ideias. Se o educador Dewey ficou conhecido por salvar do tédio milhares de estudantes americanos, então reduzidos à condição de receptores passivos, seu livro Arte como Experiência é a pedra de Roseta da arte moderna: para ele, não só a criação artística é estética, mas também o pensamento. Só não vê e não ouve quem não experimenta ? excluindo os deficientes ? ou é preguiçoso. O maior inimigo da estética, lembra o também filósofo Abraham Kaplan no prefácio, não é a incompreensão, mas a monotonia.
Interação. Kaplan defende que o espectador, para "perceber" uma obra de arte, deve estar disposto a "criar" a própria experiência do ver. Tal experiência, no mundo deweyano, é arte em estado germinal, como diz o pensador. Assim, é preciso certa interação entre o espectador da obra e seu produtor ? isto é, estar disposto a vivenciar a experiência do artista ? para usufruir certo prazer estético. Materialista, Dewey via o homem como um bicho que constrói e se transforma construindo. Tinha até repúdio por certa "concepção de arte que a espiritualiza, retirando-a da ligação com os objetos da experiência concreta". Era uma nova abordagem numa época em que predominavam teorias sobre o espiritual na arte em cima de obras consagradas. Dewey inovava, dizendo que era preciso tomar um desvio de rota ? e ele não devia ser entendido como o da materialização "degradante e prosaica" de uma obra de arte. Ela, assim como a vida, se dá não apenas no meio ambiente, mas por causa dele, diga-se.
Uma natureza-morta de Cézanne não é, evidentemente, apenas a reunião de frutas sobre a mesa, mas uma experiência vital a transmitir o equilíbrio dinâmico de formas que pedem para ser abstraídas pelo espectador. Dewey evoca as lições do colecionador Albert C. Barnes (1872-1951) para lembrar que a referência à vida real "não desaparece quando as formas deixam de ser as coisas que realmente existem". Ou, em suas palavras, "a arte não deixa de ser expressiva por colocar em forma visível relações entre coisas, sem maior indicação das particularidades das relações para compor um todo". Assim, toda obra de arte se "abstrai" dos traços particulares dos objetos postos em cena. Caso contrário, defende Dewey, ela seria apenas imitação, um truque ilusionista.
Reações. Ele escreve isso em 1934, duas décadas antes de Clement Greenberg (1909-1994), o crítico protetor dos expressionistas abstratos, defender de forma radical a pintura plana, de superfície, capaz de colocar de lado qualquer sugestão ilusionista de tridimensionalidade. A respeito da palavra "expressão", aliás, Dewey, um fanático por sua origem, recorre à etimologia para dizer que expressão é o mesmo que "espremer", pressionar para fora, embora essa expulsão não leve automaticamente alguém a se expressar. A princípio, exemplifica o teórico, um bebê chora do mesmo modo que vira a cabeça para acompanhar a luz ? há um impulso interno, mas nada a expressar. À medida que fica mais malandrinho, aprende que seus atos provocam diferentes consequências, induzindo reações dos que o cercam. Ele começa, enfim, "a se dar conta do sentido daquilo que faz", torna-se capaz de atos de verdadeira expressão. Greenberg, ao apostar no expressionismo de Jackson Pollock, foi a mãe que deu atenção ao bebê quando ele chorou, entendendo sua linguagem e traduzindo-a para o público leigo, que via com desconfiança seus atos expressivos.
Se Dewey tivesse vivido para atestar a consagração de Pollock, teria reconhecido que sua pintura, como o Partenon, é universal por sua capacidade de inspirar experiências com base na experiência do pintor. Ninguém precisa perguntar hoje o que quis dizer Pollock com seu particular tachismo, pois sabe que o dripping de seu gesto expressivo é parte da sintaxe do expressionismo abstrato, elemento constituinte de sua linguagem ? e a arte, define Dewey, não afirma, expressa. A experiência de Pollock, tanto quanto a de Matisse, foi um exercício, antes de tudo, da imaginação.
Inaudito. Uma pintura de Matisse como A Alegria de Viver, observa Dewey, é "sumamente imaginativa" porque nunca aconteceu uma cena como a dessa tela. É o exemplo máximo da teoria onírica da arte, segundo o pensador americano, que tinha dois deuses em seu Olimpo: Matisse e Cézanne. Justamente dois pintores que trabalharam o onírico sem deixar que ele permanecesse onírico. Para se tornar matéria de pintura, ele teve de ser concebido em cor como veículo expressivo, segundo Dewey, integrando sujeito e objeto numa mesma obra. A natureza-morta de Cézanne seria tão vazia quanto os milhares de quadros pintados por mãos decorativas se não fosse expressiva. E note que Dewey passa quase metade das seis centenas de páginas do livro sem mencionar a palavra beleza, supostamente o tema central da estética. Trata-se de um termo "emocional", obstrutivo para fins teóricos, reconhece. Ele evita as armadilhas da manipulação dialética que invariavelmente põe críticos de arte a nocaute cada vez que tentam definir uma obra de arte por tal critério. Teorias que separam matéria e forma estão condenadas ao mais absoluto fiasco, por se apoiarem na separação entre criatura e ambiente, defende.
O que é forma em um contexto é matéria em outro, justifica, condenando essa separação arbitrária. Se a sociedade é capaz de se recompor como os elementos físicos e biológicos, então as transações artísticas também podem criar maneiras de liberar a matéria para gerar novas formas. Quando a arte povera usou materiais pobres nos anos 1960 para aproximar a arte do cotidiano, houve protestos de espectadores escandalizados com os restos da civilização que Kounellis e Merz atiravam ao público. Os inimigos dessa união entre forma e matéria nada mais faziam do que reconhecer as próprias limitações. Arte, afinal, não é alívio medicinal, já dizia Dewey. É por meio dela que os significados de objetos opacos são esclarecidos pela criação de uma nova experiência artística, "não pela fuga para um mundo meramente sensorial".
Dewey era adepto do ver para aprender. Como educador, introduziu na Universidade de Chicago a ideia do laboratório-escola, em que crianças eram convidadas a aprender biologia e física observando como eram feitos seus lanches. Essa sua teoria democrática da educação, formulada no livro Democracia e Educação (1916), não deu muito certo, até mesmo porque os EUA sempre se pautaram pela educação das elites ? especialmente durante a Guerra Fria. A princípio marcado pelo idealismo alemão de Hegel e pelo pensamento pragmático de William James, Dewey era contra a concepção spenceriana de educação como sinônimo da adaptação de um indivíduo ao meio. Democracia não é só direito a voto, mas à educação ? do olhar e dos outros sentidos, principalmente.
Mestre. Por tudo isso, Dewey foi uma referência para pensadores como o americano Richard Rorty (1931-2007), que, a exemplo dele e de outros darwinistas, acreditava na adaptação dos indivíduos ao meio, alterado pela ação dos mesmos, uma vez que o processo de reconstrução e reorganização da experiência passa pela educação dos sentidos. Seu "instrumentalismo" diferencia-se do pragmatismo de Peirce por ser mais ambicioso, expandindo seu território de ação e rejeitando a dualidade matéria-espírito que sempre ameaçou os teóricos (de arte, especialmente).
Não foram os deuses nem a falta de destreza que conferiram às primeiras esculturas góticas sua forma especial, defende Dewey. Foi a inclinação do homem para a experiência. O verdadeiro artista, define, é o experimental. Curiosamente, ele, cuja visão parecia mais aguda que a audição, diz que os músicos parecem mais próximos da experimentação ? e a história tem provado isso ? porque a música é "brutalmente orgânica". Talvez Kant tivesse tomado outro rumo se fosse sensível a ela, mas ele, segundo Dewey, não dá mostras em seus escritos de nenhuma sensibilidade estética especial. A ênfase na teoria, suspeitava Dewey, talvez tenha refletido as tendências de seu século, mais próximo da razão do que da paixão.
A arte, para Dewey, era como deveria ser para Goethe: formadora, antes de ser bela. O homem, segundo o alemão, traz em si uma natureza formadora que se exibe na ação. E esse eu, segundo Dewey, é "formado e levado à consciência pela interação com o meio". A individualidade do artista não constitui exceção. Se Cézanne ou Matisse não encontrassem resistência de uma situação real, se tivessem pintado por puro voluntarismo, nunca teriam produzido uma obra de arte. O eu, conclui, se forma na criação de objetos, o que exige adaptação aos materiais e submissão às exigências do meio. É desse embate que nascem os artistas. Pelo menos os grandes
A obra artística e seus sentidos
Arte Como Experiência, do norte-americano John Dewey, que sai, enfim, na íntegra no País, ensina como ver um quadro, por exemplo, sem se deixar guiar pelo exclusivo e recorrente critério da beleza
- + Antonio Gonçalves Filho - O Estado de S.Paulo
São muitas as obras do filósofo norte-americano John Dewey (1859-1952) que trazem a palavra experiência em seu título. Seu mais cultuado ensaio sobre estética, Arte Como Experiência, é uma prova do apreço que tinha pela palavra o grande reformador do sistema educacional dos EUA no século 20. Pai da educação progressiva, movimento que emancipou a escola americana, Dewey deu a ela um perfil próprio, baseado no tripé progresso, educação e democracia ? bem diferente da autoritária escola europeia do começo do século passado. Seu livro sobre arte como experiência vital foi publicado em 1934 e parece ter sido escrito ontem. Em boa hora ele chega às livrarias brasileiras em sua versão integral, pela primeira vez, numa nova tradução, de Vera Ribeiro, feita para a Editora Martins.
Reuters
Embora conhecido por sua atuação no campo educativo, Dewey exerceu enorme influência na formação de críticos de arte ? e nem tanto nas escolas de pensamento ? justamente pela natureza singular de seu pragmatismo, diferente do que foi o pragmatismo de William James ou Charles Sanders Peirce. A sua não é uma filosofia de ação, mas de sentimento, o que o levou a defender o estético como uma forma enriquecedora da experiência existencial. Para Dewey, uma pintura de Cézanne é capaz de não só de comover um ogro como de provocar mudanças milagrosas em sua vida. Na dele, pelo menos, foi assim.
Com Dewey, o pragmatismo deixa de ser a filosofia do homem de negócios para ser a de todos aqueles que contemplam e se deixam contaminar por uma obra de arte. Chamem a sua teoria de experimentalista ou instrumentalista, o certo é que ela funciona ? e funcionou com ele, um homem de formação austera, criado numa família conservadora e religiosa. Professor e consultor pedagógico, ele viveu 92 anos para ver nascer os principais movimentos de arte do século 20 e não se chocar com nenhum deles. Não que Dewey fosse um experimentador como se imagina. Ele deixou para os cientistas de laboratório esse fardo. Para Dewey, o ato da experiência, e não o experimento, era o que importava.
Ao passar por uma experiência artística de impacto, o espectador adquire uma nova perspectiva do seu meio. E cresce com a experiência. É um processo transacional, que muda o indivíduo empenhado em "experimentar" uma obra de arte ? e, por consequência, o meio em que vive, por se transformar num portador de novas ideias. Se o educador Dewey ficou conhecido por salvar do tédio milhares de estudantes americanos, então reduzidos à condição de receptores passivos, seu livro Arte como Experiência é a pedra de Roseta da arte moderna: para ele, não só a criação artística é estética, mas também o pensamento. Só não vê e não ouve quem não experimenta ? excluindo os deficientes ? ou é preguiçoso. O maior inimigo da estética, lembra o também filósofo Abraham Kaplan no prefácio, não é a incompreensão, mas a monotonia.
Interação. Kaplan defende que o espectador, para "perceber" uma obra de arte, deve estar disposto a "criar" a própria experiência do ver. Tal experiência, no mundo deweyano, é arte em estado germinal, como diz o pensador. Assim, é preciso certa interação entre o espectador da obra e seu produtor ? isto é, estar disposto a vivenciar a experiência do artista ? para usufruir certo prazer estético. Materialista, Dewey via o homem como um bicho que constrói e se transforma construindo. Tinha até repúdio por certa "concepção de arte que a espiritualiza, retirando-a da ligação com os objetos da experiência concreta". Era uma nova abordagem numa época em que predominavam teorias sobre o espiritual na arte em cima de obras consagradas. Dewey inovava, dizendo que era preciso tomar um desvio de rota ? e ele não devia ser entendido como o da materialização "degradante e prosaica" de uma obra de arte. Ela, assim como a vida, se dá não apenas no meio ambiente, mas por causa dele, diga-se.
Uma natureza-morta de Cézanne não é, evidentemente, apenas a reunião de frutas sobre a mesa, mas uma experiência vital a transmitir o equilíbrio dinâmico de formas que pedem para ser abstraídas pelo espectador. Dewey evoca as lições do colecionador Albert C. Barnes (1872-1951) para lembrar que a referência à vida real "não desaparece quando as formas deixam de ser as coisas que realmente existem". Ou, em suas palavras, "a arte não deixa de ser expressiva por colocar em forma visível relações entre coisas, sem maior indicação das particularidades das relações para compor um todo". Assim, toda obra de arte se "abstrai" dos traços particulares dos objetos postos em cena. Caso contrário, defende Dewey, ela seria apenas imitação, um truque ilusionista.
Reações. Ele escreve isso em 1934, duas décadas antes de Clement Greenberg (1909-1994), o crítico protetor dos expressionistas abstratos, defender de forma radical a pintura plana, de superfície, capaz de colocar de lado qualquer sugestão ilusionista de tridimensionalidade. A respeito da palavra "expressão", aliás, Dewey, um fanático por sua origem, recorre à etimologia para dizer que expressão é o mesmo que "espremer", pressionar para fora, embora essa expulsão não leve automaticamente alguém a se expressar. A princípio, exemplifica o teórico, um bebê chora do mesmo modo que vira a cabeça para acompanhar a luz ? há um impulso interno, mas nada a expressar. À medida que fica mais malandrinho, aprende que seus atos provocam diferentes consequências, induzindo reações dos que o cercam. Ele começa, enfim, "a se dar conta do sentido daquilo que faz", torna-se capaz de atos de verdadeira expressão. Greenberg, ao apostar no expressionismo de Jackson Pollock, foi a mãe que deu atenção ao bebê quando ele chorou, entendendo sua linguagem e traduzindo-a para o público leigo, que via com desconfiança seus atos expressivos.
Se Dewey tivesse vivido para atestar a consagração de Pollock, teria reconhecido que sua pintura, como o Partenon, é universal por sua capacidade de inspirar experiências com base na experiência do pintor. Ninguém precisa perguntar hoje o que quis dizer Pollock com seu particular tachismo, pois sabe que o dripping de seu gesto expressivo é parte da sintaxe do expressionismo abstrato, elemento constituinte de sua linguagem ? e a arte, define Dewey, não afirma, expressa. A experiência de Pollock, tanto quanto a de Matisse, foi um exercício, antes de tudo, da imaginação.
Inaudito. Uma pintura de Matisse como A Alegria de Viver, observa Dewey, é "sumamente imaginativa" porque nunca aconteceu uma cena como a dessa tela. É o exemplo máximo da teoria onírica da arte, segundo o pensador americano, que tinha dois deuses em seu Olimpo: Matisse e Cézanne. Justamente dois pintores que trabalharam o onírico sem deixar que ele permanecesse onírico. Para se tornar matéria de pintura, ele teve de ser concebido em cor como veículo expressivo, segundo Dewey, integrando sujeito e objeto numa mesma obra. A natureza-morta de Cézanne seria tão vazia quanto os milhares de quadros pintados por mãos decorativas se não fosse expressiva. E note que Dewey passa quase metade das seis centenas de páginas do livro sem mencionar a palavra beleza, supostamente o tema central da estética. Trata-se de um termo "emocional", obstrutivo para fins teóricos, reconhece. Ele evita as armadilhas da manipulação dialética que invariavelmente põe críticos de arte a nocaute cada vez que tentam definir uma obra de arte por tal critério. Teorias que separam matéria e forma estão condenadas ao mais absoluto fiasco, por se apoiarem na separação entre criatura e ambiente, defende.
O que é forma em um contexto é matéria em outro, justifica, condenando essa separação arbitrária. Se a sociedade é capaz de se recompor como os elementos físicos e biológicos, então as transações artísticas também podem criar maneiras de liberar a matéria para gerar novas formas. Quando a arte povera usou materiais pobres nos anos 1960 para aproximar a arte do cotidiano, houve protestos de espectadores escandalizados com os restos da civilização que Kounellis e Merz atiravam ao público. Os inimigos dessa união entre forma e matéria nada mais faziam do que reconhecer as próprias limitações. Arte, afinal, não é alívio medicinal, já dizia Dewey. É por meio dela que os significados de objetos opacos são esclarecidos pela criação de uma nova experiência artística, "não pela fuga para um mundo meramente sensorial".
Dewey era adepto do ver para aprender. Como educador, introduziu na Universidade de Chicago a ideia do laboratório-escola, em que crianças eram convidadas a aprender biologia e física observando como eram feitos seus lanches. Essa sua teoria democrática da educação, formulada no livro Democracia e Educação (1916), não deu muito certo, até mesmo porque os EUA sempre se pautaram pela educação das elites ? especialmente durante a Guerra Fria. A princípio marcado pelo idealismo alemão de Hegel e pelo pensamento pragmático de William James, Dewey era contra a concepção spenceriana de educação como sinônimo da adaptação de um indivíduo ao meio. Democracia não é só direito a voto, mas à educação ? do olhar e dos outros sentidos, principalmente.
Mestre. Por tudo isso, Dewey foi uma referência para pensadores como o americano Richard Rorty (1931-2007), que, a exemplo dele e de outros darwinistas, acreditava na adaptação dos indivíduos ao meio, alterado pela ação dos mesmos, uma vez que o processo de reconstrução e reorganização da experiência passa pela educação dos sentidos. Seu "instrumentalismo" diferencia-se do pragmatismo de Peirce por ser mais ambicioso, expandindo seu território de ação e rejeitando a dualidade matéria-espírito que sempre ameaçou os teóricos (de arte, especialmente).
Não foram os deuses nem a falta de destreza que conferiram às primeiras esculturas góticas sua forma especial, defende Dewey. Foi a inclinação do homem para a experiência. O verdadeiro artista, define, é o experimental. Curiosamente, ele, cuja visão parecia mais aguda que a audição, diz que os músicos parecem mais próximos da experimentação ? e a história tem provado isso ? porque a música é "brutalmente orgânica". Talvez Kant tivesse tomado outro rumo se fosse sensível a ela, mas ele, segundo Dewey, não dá mostras em seus escritos de nenhuma sensibilidade estética especial. A ênfase na teoria, suspeitava Dewey, talvez tenha refletido as tendências de seu século, mais próximo da razão do que da paixão.
A arte, para Dewey, era como deveria ser para Goethe: formadora, antes de ser bela. O homem, segundo o alemão, traz em si uma natureza formadora que se exibe na ação. E esse eu, segundo Dewey, é "formado e levado à consciência pela interação com o meio". A individualidade do artista não constitui exceção. Se Cézanne ou Matisse não encontrassem resistência de uma situação real, se tivessem pintado por puro voluntarismo, nunca teriam produzido uma obra de arte. O eu, conclui, se forma na criação de objetos, o que exige adaptação aos materiais e submissão às exigências do meio. É desse embate que nascem os artistas. Pelo menos os grandes
sexta-feira, 9 de julho de 2010
O blog sobre Direitos Humanos da Profa Deisy Ventura em nova fase
http://idejust.wordpress.com/
Constatem e vejam como é um manancial de informações sobre Direitos Humanos
Constatem e vejam como é um manancial de informações sobre Direitos Humanos
UE e a lei antiterror - a sociedade de risco
A aprovação da Lei de antiterror pelo parlamento europeu ontem mostra como o denominado constitucionalismo de segurança ainda permanece. Ainda temos o clima ou a justificativa do direito penal do inimigo. O importante também é a questão do controle de dados que leva a uma visão de conceito de privacidade hoje. Por fim, está a presença e o fortalecimento da Europol.
Folha de São Paulo, sexta-feira, 09 de julho de 2010
Parlamento da UE aprova lei antiterror
Órgão franqueia aos EUA acesso a dados bancários de cidadãos do bloco para rastrear grupos internacionais
Críticos argumentam que acordo, aprovado por 484 votos a 119, fere o direito à privacidade dos cidadãos europeus
Membros do Parlamento Europeu votam em favor da lei, que passará a vigorar em agosto
O Parlamento Europeu aprovou por 484 votos a 119 um acordo que dá aos EUA o direito de voltar a ter acesso a dados de transferências bancárias feitas a partir dos 27 países da União Europeia.
Os EUA dizem que o acesso é essencial para rastrear possíveis financiamentos de organizações terroristas internacionais.
A secretária de Estado americana, Hillary Clinton, e o vice-presidente do país, Joe Biden, fizeram lobby pela aprovação. Já o presidente dos EUA, Barack Obama, disse que a troca de informações financeiras é uma peça chave no combate ao terrorismo global.
"A ameaça do terrorismo enfrentada pelos Estados Unidos e pela União Europeia continua, e, com esse acordo, todos os nossos cidadãos estarão mais seguros", disse Obama.
Há críticas -principalmente de parlamentares ligados a partidos de esquerda e de defensores das liberdades individuais- de que o acordo fere o direito à privacidade dos europeus e dará aos EUA acesso a informações econômicas de pessoas que não tenham nenhuma ligação com terroristas.
11 DE SETEMBRO
Os EUA passaram a monitorar as transferências depois dos ataques do 11 de Setembro, que mataram cerca de 3.000 pessoas em Nova York e em Washington.
O monitoramento era feito secretamente até 2006, quando foi revelado pela imprensa.
Apesar de críticas, continuou até janeiro deste ano, quando a Swift (Sociedade para Telecomunicações Financeiras Interbancárias Globais, em inglês), que contabiliza transações bancárias entre mais de 8.000 instituições em cerca de 200 países, mudou seus servidores dos EUA para a Bélgica.
Com a mudança, os EUA precisavam da autorização do Parlamento Europeu para continuar a ter acesso aos dados, o que aconteceu ontem e passará a vigorar em 1º de agosto.
Serão repassados dados como nome, endereço e número de documentos tanto do remetente como do recebedor do dinheiro.
Em tese, a Europol, polícia da UE, poderá vetar a transferência de dados caso considere insatisfatória a justificativa dos investigadores americanos para obtê-la.
Também foi definido que os cidadãos que considerarem que seus dados estão sendo usados de forma inadequada podem recorrer à Justiça americana.
CONDENAÇÕES
Em mais um capítulo da luta contra o terror, a Justiça britânica condenou ontem três homens acusados de planejar explosões de aviões que seguiriam da Europa para os Estados Unidos e Canadá em 2006.
Os três fazem parte de um grupo de oito supostamente ligado à rede terrorista Al Qaeda.
Segundo a acusação, eles pretendiam entrar nos aviões com explosivos líquidos em garrafas plásticas que seriam usadas para derrubar as aeronaves com destino a San Francisco, Toronto, Montréal, Washington, Nova York e Chicago.
A pena de cada um deverá ser anunciada hoje.
Folha de São Paulo, sexta-feira, 09 de julho de 2010
Parlamento da UE aprova lei antiterror
Órgão franqueia aos EUA acesso a dados bancários de cidadãos do bloco para rastrear grupos internacionais
Críticos argumentam que acordo, aprovado por 484 votos a 119, fere o direito à privacidade dos cidadãos europeus
Membros do Parlamento Europeu votam em favor da lei, que passará a vigorar em agosto
O Parlamento Europeu aprovou por 484 votos a 119 um acordo que dá aos EUA o direito de voltar a ter acesso a dados de transferências bancárias feitas a partir dos 27 países da União Europeia.
Os EUA dizem que o acesso é essencial para rastrear possíveis financiamentos de organizações terroristas internacionais.
A secretária de Estado americana, Hillary Clinton, e o vice-presidente do país, Joe Biden, fizeram lobby pela aprovação. Já o presidente dos EUA, Barack Obama, disse que a troca de informações financeiras é uma peça chave no combate ao terrorismo global.
"A ameaça do terrorismo enfrentada pelos Estados Unidos e pela União Europeia continua, e, com esse acordo, todos os nossos cidadãos estarão mais seguros", disse Obama.
Há críticas -principalmente de parlamentares ligados a partidos de esquerda e de defensores das liberdades individuais- de que o acordo fere o direito à privacidade dos europeus e dará aos EUA acesso a informações econômicas de pessoas que não tenham nenhuma ligação com terroristas.
11 DE SETEMBRO
Os EUA passaram a monitorar as transferências depois dos ataques do 11 de Setembro, que mataram cerca de 3.000 pessoas em Nova York e em Washington.
O monitoramento era feito secretamente até 2006, quando foi revelado pela imprensa.
Apesar de críticas, continuou até janeiro deste ano, quando a Swift (Sociedade para Telecomunicações Financeiras Interbancárias Globais, em inglês), que contabiliza transações bancárias entre mais de 8.000 instituições em cerca de 200 países, mudou seus servidores dos EUA para a Bélgica.
Com a mudança, os EUA precisavam da autorização do Parlamento Europeu para continuar a ter acesso aos dados, o que aconteceu ontem e passará a vigorar em 1º de agosto.
Serão repassados dados como nome, endereço e número de documentos tanto do remetente como do recebedor do dinheiro.
Em tese, a Europol, polícia da UE, poderá vetar a transferência de dados caso considere insatisfatória a justificativa dos investigadores americanos para obtê-la.
Também foi definido que os cidadãos que considerarem que seus dados estão sendo usados de forma inadequada podem recorrer à Justiça americana.
CONDENAÇÕES
Em mais um capítulo da luta contra o terror, a Justiça britânica condenou ontem três homens acusados de planejar explosões de aviões que seguiriam da Europa para os Estados Unidos e Canadá em 2006.
Os três fazem parte de um grupo de oito supostamente ligado à rede terrorista Al Qaeda.
Segundo a acusação, eles pretendiam entrar nos aviões com explosivos líquidos em garrafas plásticas que seriam usadas para derrubar as aeronaves com destino a San Francisco, Toronto, Montréal, Washington, Nova York e Chicago.
A pena de cada um deverá ser anunciada hoje.
quinta-feira, 8 de julho de 2010
Como se noticia tortura de prisioneiros nos Estados Unidos
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São Paulo, quinta-feira, 08 de julho de 2010
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EUA mudam forma de noticiar tortura de prisioneiros
Estudo afirma que o "waterboarding", ou simulação de afogamento, deixou de ser tido como tortura após 2004
Mudança ocorre a partir das denúncias do uso da técnica pelas tropas dos EUA no Iraque, com aval da Casa Branca de Bush
DE SÃO PAULO
Um estudo elaborado na Universidade Harvard mostra que alguns dos principais jornais dos EUA mudaram a forma como definem "waterboarding", a tortura por simulação de afogamento, a partir de 2004.
A data coincide com a divulgação das primeiras denúncias sobre a ocorrência da prática na prisão de Abu Ghraib (Iraque), que recebeu o aval do governo de George W. Bush (2001-2009).
A análise foi feita por alunos da universidade com base em reportagens e artigos dos quatro jornais de maior circulação do país, "The New York Times", "The Wall Street Journal", "Los Angeles Times" e "USA Today".
Eles dizem que, durante quase 70 anos, "a lei americana e os grandes jornais classificavam o "waterboarding" como tortura". Depois dos ataques de 11 de setembro de 2001 em Nova York e em Washington, porém, houve uma "dramática mudança" na cobertura.
Entre 1931 e 1999, o "NYT" classificou a prática como tortura em 81,5% dos artigos que mencionavam o termo. Já entre 2002 e 2008, o "waterboarding" recebeu a mesma classificação em apenas dois de 143 artigos.
Os números são parecidos no "Los Angeles Times", que mencionou o "waterboarding" como tortura em 96,3% dos artigos entre 1935 e 2001, mas o fez em apenas 4,8% entre 2006 e 2008.
Desde 2004, o "USA Today" nunca citou a prática como tortura. E o "Wall Street Journal" a classificou dessa forma em um de 63 artigos de 2005 a 2008.
Após 2004, "a maioria dos artigos passou a usar [...] palavras como "duro" ou "coercitivo" para descrever o "waterboarding", ou simplesmente não deu nenhum tratamento à prática", afirma o estudo.
Em sua conclusão, os autores do estudo dizem que, por quase um século, houve consenso na mídia de que "waterboarding" era tortura.
"Uma vez que o uso de "waterboarding" pela CIA e outros abusos pelos EUA vieram à tona, esse consenso já não existe mais."
São Paulo, quinta-feira, 08 de julho de 2010
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EUA mudam forma de noticiar tortura de prisioneiros
Estudo afirma que o "waterboarding", ou simulação de afogamento, deixou de ser tido como tortura após 2004
Mudança ocorre a partir das denúncias do uso da técnica pelas tropas dos EUA no Iraque, com aval da Casa Branca de Bush
DE SÃO PAULO
Um estudo elaborado na Universidade Harvard mostra que alguns dos principais jornais dos EUA mudaram a forma como definem "waterboarding", a tortura por simulação de afogamento, a partir de 2004.
A data coincide com a divulgação das primeiras denúncias sobre a ocorrência da prática na prisão de Abu Ghraib (Iraque), que recebeu o aval do governo de George W. Bush (2001-2009).
A análise foi feita por alunos da universidade com base em reportagens e artigos dos quatro jornais de maior circulação do país, "The New York Times", "The Wall Street Journal", "Los Angeles Times" e "USA Today".
Eles dizem que, durante quase 70 anos, "a lei americana e os grandes jornais classificavam o "waterboarding" como tortura". Depois dos ataques de 11 de setembro de 2001 em Nova York e em Washington, porém, houve uma "dramática mudança" na cobertura.
Entre 1931 e 1999, o "NYT" classificou a prática como tortura em 81,5% dos artigos que mencionavam o termo. Já entre 2002 e 2008, o "waterboarding" recebeu a mesma classificação em apenas dois de 143 artigos.
Os números são parecidos no "Los Angeles Times", que mencionou o "waterboarding" como tortura em 96,3% dos artigos entre 1935 e 2001, mas o fez em apenas 4,8% entre 2006 e 2008.
Desde 2004, o "USA Today" nunca citou a prática como tortura. E o "Wall Street Journal" a classificou dessa forma em um de 63 artigos de 2005 a 2008.
Após 2004, "a maioria dos artigos passou a usar [...] palavras como "duro" ou "coercitivo" para descrever o "waterboarding", ou simplesmente não deu nenhum tratamento à prática", afirma o estudo.
Em sua conclusão, os autores do estudo dizem que, por quase um século, houve consenso na mídia de que "waterboarding" era tortura.
"Uma vez que o uso de "waterboarding" pela CIA e outros abusos pelos EUA vieram à tona, esse consenso já não existe mais."
Negando o desacordo - a questão das cotas
Vejam o texto da Maggie sobre a questão das quotas. Discordamos do texto. Contudo é importante para o nosso futuro curso e pesquisas em andamento. Estamos trabalhando com o "desacordo", polarizações e seletividade. Vejam como uma antropologa nega o "disagreement" (Waldron e Gutman). Veja também como aparece o papel do Congresso Nacional mudando o projeto do Estatuto da Igualdade Racial. Vence a idéia de não ter polarização, desacordo. Ribas
TENDÊNCIAS/DEBATES
Uma lei para dividir a nação Folha de São Paulo de 08 de julho de 2010
YVONNE MAGGIE
--------------------------------------------------------------------------------
Se o presidente sancionar o Estatuto da Igualdade Racial, gravará seu nome na história como aquele que dividiu o povo em raças e etnias
--------------------------------------------------------------------------------
Acaba de ser aprovado no Senado Federal, por meio de acordo entre lideranças, o Estatuto da Igualdade Racial. O projeto original do senador Paulo Paim propunha, entre outros itens, cotas raciais para "negros"" nas universidades e políticas "racialmente" definidas nos sistemas de saúde e de educação.
A nova redação, elaborada pelo esforço do senador Demóstenes Torres, exclui as cotas raciais e substitui o termo raça pela expressão etnia. Retira também parte substancial dos itens referentes à saúde e ao estímulo à criação de uma identidade negra.
A aprovação do estatuto é a demonstração de que não há consenso no Brasil sobre a matéria: as ONGs, dirigidas por ativistas negros e que atuam no Congresso, reclamaram que a espinha dorsal do projeto havia sido quebrada.
O ministro-secretário da Secretaria de Políticas de Promoção da Igualdade Racial (Seppir) declarou que o "estatuto guarda-chuva", tendo aprovado as ações afirmativas, aprovou também a política de cotas raciais e estas poderão ser implantadas sem passar pelo Congresso Nacional.
Isso porque se configuram como um dos tipos de ação afirmativa -um golpe na pretensão dos senadores que não aprovaram as cotas raciais, mostrando que o governo não está de acordo com a solução proposta pelo Congresso.
Onde está o consenso necessário a esta mudança radical do nosso estatuto legal?
Se o estatuto for sancionado pelo presidente Lula, será a primeira lei racial do nosso país, pois carrega no seu nome e em seus princípios "raça" ou "etnia" como critério de distribuição de justiça.
Se o presidente Lula sancionar esse estatuto, gravará seu nome na história como aquele que dividiu o povo em raças e etnias. Não serão mais brasileiros ou trabalhadores lutando por direitos iguais, serão negros e brancos, afrodescendentes e eurodescendentes lutando entre si por direitos desiguais.
É espantoso ver um Congresso fraco diante da pressão de grupos organizados que falam em nome do povo sem mandato algum.
Os senadores, estes sim eleitos pelo povo, demonstraram pela aprovação do estatuto que estão preocupados com as desigualdades, inclusive entre os mais escuros e mais claros, mas não querem dividir o povo. Se a intenção desta lei é produzir um país mais igualitário, o resultado será o oposto.
Tratar desigualmente os mais pobres para que saiam da pobreza significa diminuir iniquidades. No entanto, criar etnias legalmente em um país que repudia divisões étnicas oficiais terá o efeito de nos levar em direção a cisões irreparáveis e perigosas.
Enquanto a pátria estava de chuteiras na Copa da África do Sul, terra de Nelson Mandela, o prêmio Nobel da Paz que tanto fez para abolir a divisão da sua pátria em etnias, o Senado brasileiro aprovava um estatuto da igualdade racial dividindo o povo em etnias.
O presidente Lula não deve sancionar esta lei. Deve, sim, ouvir o coração da grande maioria dos brasileiros, que repudia a separação oficial em "raças" ou "etnias" e quer ficar unida na luta contra desigualdades, injustiças e racismo.
--------------------------------------------------------------------------------
YVONNE MAGGIE, doutora em antropologia social, é professora titular do Departamento de Antropologia Cultural do Instituto de Filosofia e Ciências Sociais da UFRJ (Universidade Federal do Rio de Janeiro).
TENDÊNCIAS/DEBATES
Uma lei para dividir a nação Folha de São Paulo de 08 de julho de 2010
YVONNE MAGGIE
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Se o presidente sancionar o Estatuto da Igualdade Racial, gravará seu nome na história como aquele que dividiu o povo em raças e etnias
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Acaba de ser aprovado no Senado Federal, por meio de acordo entre lideranças, o Estatuto da Igualdade Racial. O projeto original do senador Paulo Paim propunha, entre outros itens, cotas raciais para "negros"" nas universidades e políticas "racialmente" definidas nos sistemas de saúde e de educação.
A nova redação, elaborada pelo esforço do senador Demóstenes Torres, exclui as cotas raciais e substitui o termo raça pela expressão etnia. Retira também parte substancial dos itens referentes à saúde e ao estímulo à criação de uma identidade negra.
A aprovação do estatuto é a demonstração de que não há consenso no Brasil sobre a matéria: as ONGs, dirigidas por ativistas negros e que atuam no Congresso, reclamaram que a espinha dorsal do projeto havia sido quebrada.
O ministro-secretário da Secretaria de Políticas de Promoção da Igualdade Racial (Seppir) declarou que o "estatuto guarda-chuva", tendo aprovado as ações afirmativas, aprovou também a política de cotas raciais e estas poderão ser implantadas sem passar pelo Congresso Nacional.
Isso porque se configuram como um dos tipos de ação afirmativa -um golpe na pretensão dos senadores que não aprovaram as cotas raciais, mostrando que o governo não está de acordo com a solução proposta pelo Congresso.
Onde está o consenso necessário a esta mudança radical do nosso estatuto legal?
Se o estatuto for sancionado pelo presidente Lula, será a primeira lei racial do nosso país, pois carrega no seu nome e em seus princípios "raça" ou "etnia" como critério de distribuição de justiça.
Se o presidente Lula sancionar esse estatuto, gravará seu nome na história como aquele que dividiu o povo em raças e etnias. Não serão mais brasileiros ou trabalhadores lutando por direitos iguais, serão negros e brancos, afrodescendentes e eurodescendentes lutando entre si por direitos desiguais.
É espantoso ver um Congresso fraco diante da pressão de grupos organizados que falam em nome do povo sem mandato algum.
Os senadores, estes sim eleitos pelo povo, demonstraram pela aprovação do estatuto que estão preocupados com as desigualdades, inclusive entre os mais escuros e mais claros, mas não querem dividir o povo. Se a intenção desta lei é produzir um país mais igualitário, o resultado será o oposto.
Tratar desigualmente os mais pobres para que saiam da pobreza significa diminuir iniquidades. No entanto, criar etnias legalmente em um país que repudia divisões étnicas oficiais terá o efeito de nos levar em direção a cisões irreparáveis e perigosas.
Enquanto a pátria estava de chuteiras na Copa da África do Sul, terra de Nelson Mandela, o prêmio Nobel da Paz que tanto fez para abolir a divisão da sua pátria em etnias, o Senado brasileiro aprovava um estatuto da igualdade racial dividindo o povo em etnias.
O presidente Lula não deve sancionar esta lei. Deve, sim, ouvir o coração da grande maioria dos brasileiros, que repudia a separação oficial em "raças" ou "etnias" e quer ficar unida na luta contra desigualdades, injustiças e racismo.
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YVONNE MAGGIE, doutora em antropologia social, é professora titular do Departamento de Antropologia Cultural do Instituto de Filosofia e Ciências Sociais da UFRJ (Universidade Federal do Rio de Janeiro).
A CNN e a liberdade de expressão
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Editora da CNN é demitida por comentário sobre clérigo
A emissora norte-americana de televisão CNN anunciou hoje a demissão de uma editora
responsável pela cobertura do canal sobre o Oriente Médio depois de ela ter
manifestado admiração pelo grão-aiatolá Sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, falecido
no fim de semana. A CNN justificou a demissão com o argumento de que a admiração
manifestada por Octavia Nasr no Twitter coloca em xeque "a credibilidade de seu
trabalho". Ela trabalhou na emissora por 20 anos.
No fim de semana, Octavia comentou no Twitter que estava triste pela morte de
Fadlallah, um respeitado líder xiita libanês considerado por muitos a inspiração
religiosa do movimento Hezbollah (Partido de Deus). Octavia também qualificou
Fadlallah como "um dos gigantes do Hezbollah que eu respeito muito".
Posteriormente, em um blog, Octavia justificou sua admiração por Fadlallah,
elogiando sua postura em favor dos direitos das mulheres. A seguir, em seu Twitter,
ela qualificou o elogio como um "erro de julgamento", pois parecia expressar total
apoio ao clérigo islâmico.
Durante sua vida, Fadlallah assinou éditos religiosos nos quais, entre outras
coisas, proibiu que mulheres fossem mortas por "honra" e concedeu às mulheres o
direito de bater no marido se fossem agredidas antes.
Morto no domingo, aos 75 anos, o clérigo progressista foi uma das maiores
autoridades do xiismo e uma figura religiosa das mais reverenciadas e respeitadas
não apenas por seguidores da seita islâmica, como por líderes de outras religiões.
Visto por alguns como o mentor espiritual do movimento islâmico Hezbollah e por
outros como uma voz de pragmatismo e moderação religiosa, Fadlallah contribuiu com a
ascensão da comunidade xiita no país nas últimas décadas. Ele foi um dos fundadores
do Partido Dawa, ao qual pertence o primeiro-ministro iraquiano, Nouri al-Malik, e
teria sido seu guia religioso até o último dia de vida.
Nascido no Iraque em 1935, ele viveu na cidade xiita de Najaf até completar 30 anos.
Mais tarde, Fadlallah se mudou para o Líbano, onde começou a lecionar religião e
incitou os xiitas - que hoje representam um terço da população libanesa de quatro
milhões de pessoas - a lutarem por seus direitos nas décadas de 1970 e 1980.
O grão-aiatolá foi tido nos anos 1980 como líder espiritual do Hezbollah, afirmação
negada tanto por ele quanto pelo grupo. Durante a guerra civil libanesa (1975-1990),
ele também foi associado pela mídia ocidental aos rebeldes xiitas que sequestraram
norte-americanos e outros ocidentais, bem como bombardearam a embaixada dos Estados
Unidos e uma base da marinha no Líbano, matando mais de 260 pessoas.
Fadlallah apoiou a Revolução Islâmica no Irã em 1979, mas se distanciou do princípio
que defendia o aiatolá Ruhollah Khomeini como o líder supremo e incontestável de
todos os xiitas do mundo.
Editora da CNN é demitida por comentário sobre clérigo
A emissora norte-americana de televisão CNN anunciou hoje a demissão de uma editora
responsável pela cobertura do canal sobre o Oriente Médio depois de ela ter
manifestado admiração pelo grão-aiatolá Sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, falecido
no fim de semana. A CNN justificou a demissão com o argumento de que a admiração
manifestada por Octavia Nasr no Twitter coloca em xeque "a credibilidade de seu
trabalho". Ela trabalhou na emissora por 20 anos.
No fim de semana, Octavia comentou no Twitter que estava triste pela morte de
Fadlallah, um respeitado líder xiita libanês considerado por muitos a inspiração
religiosa do movimento Hezbollah (Partido de Deus). Octavia também qualificou
Fadlallah como "um dos gigantes do Hezbollah que eu respeito muito".
Posteriormente, em um blog, Octavia justificou sua admiração por Fadlallah,
elogiando sua postura em favor dos direitos das mulheres. A seguir, em seu Twitter,
ela qualificou o elogio como um "erro de julgamento", pois parecia expressar total
apoio ao clérigo islâmico.
Durante sua vida, Fadlallah assinou éditos religiosos nos quais, entre outras
coisas, proibiu que mulheres fossem mortas por "honra" e concedeu às mulheres o
direito de bater no marido se fossem agredidas antes.
Morto no domingo, aos 75 anos, o clérigo progressista foi uma das maiores
autoridades do xiismo e uma figura religiosa das mais reverenciadas e respeitadas
não apenas por seguidores da seita islâmica, como por líderes de outras religiões.
Visto por alguns como o mentor espiritual do movimento islâmico Hezbollah e por
outros como uma voz de pragmatismo e moderação religiosa, Fadlallah contribuiu com a
ascensão da comunidade xiita no país nas últimas décadas. Ele foi um dos fundadores
do Partido Dawa, ao qual pertence o primeiro-ministro iraquiano, Nouri al-Malik, e
teria sido seu guia religioso até o último dia de vida.
Nascido no Iraque em 1935, ele viveu na cidade xiita de Najaf até completar 30 anos.
Mais tarde, Fadlallah se mudou para o Líbano, onde começou a lecionar religião e
incitou os xiitas - que hoje representam um terço da população libanesa de quatro
milhões de pessoas - a lutarem por seus direitos nas décadas de 1970 e 1980.
O grão-aiatolá foi tido nos anos 1980 como líder espiritual do Hezbollah, afirmação
negada tanto por ele quanto pelo grupo. Durante a guerra civil libanesa (1975-1990),
ele também foi associado pela mídia ocidental aos rebeldes xiitas que sequestraram
norte-americanos e outros ocidentais, bem como bombardearam a embaixada dos Estados
Unidos e uma base da marinha no Líbano, matando mais de 260 pessoas.
Fadlallah apoiou a Revolução Islâmica no Irã em 1979, mas se distanciou do princípio
que defendia o aiatolá Ruhollah Khomeini como o líder supremo e incontestável de
todos os xiitas do mundo.
quarta-feira, 7 de julho de 2010
Jornal Argentino relata o julgamento dos militares culpados pela violação de Direitos Humanos
http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-148948-2010-07-06.html
terça-feira, 6 de julho de 2010
Ditador argentino assume culpabilidade no julgamento
Em Nuremberg, 1946, creio, que o Gal Keitl foi o único militar de Hitler que assumiu a culpabilidade pelas atrocidades praticadas pelo Exército alemão no período da Segunda Guerra Mundial. Assumiu mais em razão de uma visão prussiana de "honradez" militar. Mas não externalizou as gravissimas e brutais consequências dos atos praticados.Hoje, 6 de julho de 2010, os jornais circulando no Brasil estampam que o ditador argentino Jorge Videla expressou o reconhecimento de sua culpabilidade em julgamento em curso.Em relação ao citado general alemão, Videla assume de outro modo. Ele assume para justificar que estava se travando uma "guerra". Assume para manifestar que ele está sendo julgado novamente. Junto com o Gal Menendez contestam a legalidade do novo julgamento.A primeira reação de que se tem ao ler a manchete noticia de hoje da imprensa era sim de mostrar uma profunda culpgabilidade e responsabilidade pelos atos praticados. Mas este não foi o caso como se depreende das informações constantes do resto da matéria. Tal fato reforça a matéria de semana passada que circulou consta desse de um professor de direito argentino mostrando as contradições da politica de punições de crimes praticados contra os Direitos Humanos na Argentina. Reforça que temos de avaliar a denominada Justiça transicional.No caso argentino, fica evidente, devido a todo processo político argentino, que o julgamento dos militares responsáveis pela barbarie dos períodos ditatoirais desde de Ongania em 1969 a 1983 acabou sendo fracionado. Abriu margem sim para essa "coragem" do Videla afirmar que está assumindo a "culpabilidade". Em sintese, a notícia de hoje leva-nos a refletir sobre o formato de julgamento dos crimes barbaros cometidos contra os Direitos Humanos
domingo, 4 de julho de 2010
Sr. Dr. Delegado conciliador
A experiência de um novo formato de delegacia materializado em Lins, Estado de São Paulo aproxima-se, na prática, da tese de doutorado de Luciano de Oliveira nos anos 80 do século passado. Lá esse estudioso mostrava o delegado de polícia em Recife como importante ator social para os conflitos da comunidade.
Folha de São Paulo de 4 de julho de 2010
Polícia que concilia abre polêmica em SP
Experiência em Lins coloca delegado como conciliador para tentar evitar que crimes leves cheguem à Justiça
Para Ministério Público, iniciativa é ilegal, mas Polícia Civil já prepara expansão para outros municípios do interior
JOSÉ BENEDITO DA SILVA
ENVIADO ESPECIAL A LINS
Selma Moraes Peres, 58, vive em rua tradicionalmente ocupada por repúblicas estudantis em Lins (431 km de SP) e daí vinha a sua maior agonia: as festas universitárias.
Em 12 anos, diz ter feito "mais de 10" boletins de ocorrência para tentar valer seu direito ao sono (professora, acorda às 6h), mas nunca foi chamada pelo Judiciário.
Em abril, ao registrar nova ocorrência, se surpreendeu: em dez dias, foi chamada a uma audiência, mas na Polícia Civil. Sentou-se com quatro estudantes, assinaram um acordo e voltou a dormir.
O caso de Selma é um dos 57 acordos firmados num lugar inusual: uma unidade policial que tenta a conciliação em casos de crimes leves e que já é alvo de polêmica.
Criado em 11 de março, o Necrim (Núcleo Especial Criminal) de Lins é uma experiência que a Polícia Civil vai expandir este ano para cidades como Bauru, Jaú, Marília, Tupã, Ourinhos e Assis.
Em três meses, só cinco das 62 audiências acabaram em impasse. Houve acordos em ocorrências como ameaças, lesões corporais leves, dano e acidentes de trânsito.
CRIMES LEVES
O espírito é dar agilidade aos crimes de menor potencial ofensivo: aqueles com pena inferior a dois anos e cujo andamento judicial dependa de vontade da vítima.
Firmado o acordo -que pode incluir o pagamento da dívida, a reparação do dano ou o compromisso de não reincidir-, a vítima renuncia expressamente à ação penal.
O documento é submetido à Justiça, que tem dado o aval. Em todos os casos, no entanto, a Promotoria ignorou o acordo e recomendou que o arquivamento esperasse seis meses, prazo legal para que a vítima faça a representação penal -os juízes ignoraram a recomendação.
"A lei tem previsão expressa de que essa fase de conciliação deve ser feita em juízo, com a interveniência do Ministério Público", diz a promotora Luciene Angélica Mendes, da Procuradoria-Geral de Justiça, órgão que emitiu um parecer defendendo a ilegalidade do Necrim.
Para a polícia, a iniciativa é legal, dá solução rápida a pequenos crimes, desafoga a Justiça e elimina a reincidência. "Você dá aos colegas dos distritos a oportunidade de investigar crimes mais relevantes", diz o delegado do Necrim, Orildo Nogueira.
Folha de São Paulo de 4 de julho de 2010
Polícia que concilia abre polêmica em SP
Experiência em Lins coloca delegado como conciliador para tentar evitar que crimes leves cheguem à Justiça
Para Ministério Público, iniciativa é ilegal, mas Polícia Civil já prepara expansão para outros municípios do interior
JOSÉ BENEDITO DA SILVA
ENVIADO ESPECIAL A LINS
Selma Moraes Peres, 58, vive em rua tradicionalmente ocupada por repúblicas estudantis em Lins (431 km de SP) e daí vinha a sua maior agonia: as festas universitárias.
Em 12 anos, diz ter feito "mais de 10" boletins de ocorrência para tentar valer seu direito ao sono (professora, acorda às 6h), mas nunca foi chamada pelo Judiciário.
Em abril, ao registrar nova ocorrência, se surpreendeu: em dez dias, foi chamada a uma audiência, mas na Polícia Civil. Sentou-se com quatro estudantes, assinaram um acordo e voltou a dormir.
O caso de Selma é um dos 57 acordos firmados num lugar inusual: uma unidade policial que tenta a conciliação em casos de crimes leves e que já é alvo de polêmica.
Criado em 11 de março, o Necrim (Núcleo Especial Criminal) de Lins é uma experiência que a Polícia Civil vai expandir este ano para cidades como Bauru, Jaú, Marília, Tupã, Ourinhos e Assis.
Em três meses, só cinco das 62 audiências acabaram em impasse. Houve acordos em ocorrências como ameaças, lesões corporais leves, dano e acidentes de trânsito.
CRIMES LEVES
O espírito é dar agilidade aos crimes de menor potencial ofensivo: aqueles com pena inferior a dois anos e cujo andamento judicial dependa de vontade da vítima.
Firmado o acordo -que pode incluir o pagamento da dívida, a reparação do dano ou o compromisso de não reincidir-, a vítima renuncia expressamente à ação penal.
O documento é submetido à Justiça, que tem dado o aval. Em todos os casos, no entanto, a Promotoria ignorou o acordo e recomendou que o arquivamento esperasse seis meses, prazo legal para que a vítima faça a representação penal -os juízes ignoraram a recomendação.
"A lei tem previsão expressa de que essa fase de conciliação deve ser feita em juízo, com a interveniência do Ministério Público", diz a promotora Luciene Angélica Mendes, da Procuradoria-Geral de Justiça, órgão que emitiu um parecer defendendo a ilegalidade do Necrim.
Para a polícia, a iniciativa é legal, dá solução rápida a pequenos crimes, desafoga a Justiça e elimina a reincidência. "Você dá aos colegas dos distritos a oportunidade de investigar crimes mais relevantes", diz o delegado do Necrim, Orildo Nogueira.
O conflito da formalização dos crimes
Vejam a pesquisa do meu colega de turma de C.Sociais da UFRJ de 1974. Da turma de cem apenas dez se formaram em C.Soicias naquele período dos anos de chumbo. Michel Misse autor da pesquisa abaixo foi de sandália havaiana a formatura em Ciências Sociais. Ele era orador. Da formaturua não há um registro fotográfico. Mais eis a contribuição dele hoje Leiam
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Folha de São Paulo, domingo, 04 de julho de 2010
Formalização afeta solução de crimes, diz sociólogo
Para Michel Misse, inquérito policial brasileiro antecipa etapa judiciária
Pesquisa feita em cinco capitais mostra que só 16% dos homicídios acabam se tornando processos judiciais
ITALO NOGUEIRA
DO RIO
O atual modelo de inquérito é excessivamente formal, antecipa análises jurídicas que deveriam ser feitas só no Ministério Público e atrasa as investigações policiais.
Esta é a posição do sociólogo Michel Misse, 59, organizador do livro recém-lançado "O Inquérito Policial no Brasil: uma Pesquisa Empírica" (Ed. Booklink), resultado de uma pesquisa em delegacias de cinco capitais do país.
Para Misse, coordenador do Núcleo de Estudos da Cidadania, Conflito e Violência Urbana da UFRJ, a necessidade de documentar cada passo da atividade policial significa a "cartorialização" desnecessária da investigação, presente só no Brasil.
Segundo a pesquisa, feita no Rio, Brasília, Recife, Porto Alegre e Belo Horizonte, apenas 16% dos homicídios geram processo judiciais.
A pesquisa foi financiada pela Fenapef (Federação Nacional dos Policiais Federais), que defende a flexibilização do inquérito e a eliminação da figura do delegado concursado -é a favor da criação de carreira com entrada única e cargos de comando entregues por mérito.
Misse diz que a pesquisa é independente. "Em parte encontramos [o que é criticado pela federação]. Em parte não." Leia a entrevista:
Folha - Como foi a pesquisa?
Michel Misse - Os pesquisadores viveram o cotidiano da delegacia para entender a diferença entre investigação policial (igual no mundo inteiro) e inquérito policial (formalização da investigação). A formalização não é feita pela polícia em outros países, mas sim na etapa judiciária.
Tomar depoimentos com escrivão em cartório dentro da delegacia não tem nada a ver com polícia, mas sim com a etapa de formação da culpa. O modelo [brasileiro] é ambivalente: por um lado, é investigação policial, por outro, é também instrução criminal, escrita, com fé pública, em cartório, com tomada de depoimento, com relatório juridicamente orientado.
A formalização é problema?
Boa parte do trabalho policial é dedicada a isso, quando poderia se voltar à investigação. É absolutamente desnecessário, porque tudo é repetido nas etapas judiciárias.
A polícia carrega todo o processo de formação da culpa, quando caberia a ela apenas fazer uma investigação preliminar para convencer o Ministério Público de que ali há um crime e que é possível identificar o autor.
Isso cria um problema também na garantia dos direitos dos envolvidos. Como a investigação é sigilosa, você é acusado sem saber.
O indiciamento não ajuda o promotor a formar a culpa?
O que é indiciar? A polícia acredita ter elementos [para culpar alguém]. A cada mil casos de homicídios que a polícia do Rio acreditava ter elementos, 11% foram aceitos no Ministério Público.
O que acontece? O Ministério Público concorda com o delegado e denuncia, ou não concorda e devolve. Aí começa o pingue-pongue: o delegado põe na gaveta, deixa passar o prazo e remete de novo ao Ministério Público. Isso pode durar anos, até que alguém, exausto, arquive.
A formalização sozinha provoca essa ineficiência?
Há o problema da polícia técnica, o volume de homicídios... O modelo do inquérito policial talvez nem seja o principal. Em Brasília, onde há a polícia mais bem paga do país e melhores recursos técnicos, 70% dos homicídios viram inquéritos com indiciamentos, autoria e materialidade. Vão ao Ministério Público, que denuncia 20%.
Há uma briga entre Ministério Público e a polícia sobre o poder da investigação...
O princípio do separatismo é fundamental: quem investiga não acusa. Quem julga não investiga nem acusa.
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Folha de São Paulo, domingo, 04 de julho de 2010
Formalização afeta solução de crimes, diz sociólogo
Para Michel Misse, inquérito policial brasileiro antecipa etapa judiciária
Pesquisa feita em cinco capitais mostra que só 16% dos homicídios acabam se tornando processos judiciais
ITALO NOGUEIRA
DO RIO
O atual modelo de inquérito é excessivamente formal, antecipa análises jurídicas que deveriam ser feitas só no Ministério Público e atrasa as investigações policiais.
Esta é a posição do sociólogo Michel Misse, 59, organizador do livro recém-lançado "O Inquérito Policial no Brasil: uma Pesquisa Empírica" (Ed. Booklink), resultado de uma pesquisa em delegacias de cinco capitais do país.
Para Misse, coordenador do Núcleo de Estudos da Cidadania, Conflito e Violência Urbana da UFRJ, a necessidade de documentar cada passo da atividade policial significa a "cartorialização" desnecessária da investigação, presente só no Brasil.
Segundo a pesquisa, feita no Rio, Brasília, Recife, Porto Alegre e Belo Horizonte, apenas 16% dos homicídios geram processo judiciais.
A pesquisa foi financiada pela Fenapef (Federação Nacional dos Policiais Federais), que defende a flexibilização do inquérito e a eliminação da figura do delegado concursado -é a favor da criação de carreira com entrada única e cargos de comando entregues por mérito.
Misse diz que a pesquisa é independente. "Em parte encontramos [o que é criticado pela federação]. Em parte não." Leia a entrevista:
Folha - Como foi a pesquisa?
Michel Misse - Os pesquisadores viveram o cotidiano da delegacia para entender a diferença entre investigação policial (igual no mundo inteiro) e inquérito policial (formalização da investigação). A formalização não é feita pela polícia em outros países, mas sim na etapa judiciária.
Tomar depoimentos com escrivão em cartório dentro da delegacia não tem nada a ver com polícia, mas sim com a etapa de formação da culpa. O modelo [brasileiro] é ambivalente: por um lado, é investigação policial, por outro, é também instrução criminal, escrita, com fé pública, em cartório, com tomada de depoimento, com relatório juridicamente orientado.
A formalização é problema?
Boa parte do trabalho policial é dedicada a isso, quando poderia se voltar à investigação. É absolutamente desnecessário, porque tudo é repetido nas etapas judiciárias.
A polícia carrega todo o processo de formação da culpa, quando caberia a ela apenas fazer uma investigação preliminar para convencer o Ministério Público de que ali há um crime e que é possível identificar o autor.
Isso cria um problema também na garantia dos direitos dos envolvidos. Como a investigação é sigilosa, você é acusado sem saber.
O indiciamento não ajuda o promotor a formar a culpa?
O que é indiciar? A polícia acredita ter elementos [para culpar alguém]. A cada mil casos de homicídios que a polícia do Rio acreditava ter elementos, 11% foram aceitos no Ministério Público.
O que acontece? O Ministério Público concorda com o delegado e denuncia, ou não concorda e devolve. Aí começa o pingue-pongue: o delegado põe na gaveta, deixa passar o prazo e remete de novo ao Ministério Público. Isso pode durar anos, até que alguém, exausto, arquive.
A formalização sozinha provoca essa ineficiência?
Há o problema da polícia técnica, o volume de homicídios... O modelo do inquérito policial talvez nem seja o principal. Em Brasília, onde há a polícia mais bem paga do país e melhores recursos técnicos, 70% dos homicídios viram inquéritos com indiciamentos, autoria e materialidade. Vão ao Ministério Público, que denuncia 20%.
Há uma briga entre Ministério Público e a polícia sobre o poder da investigação...
O princípio do separatismo é fundamental: quem investiga não acusa. Quem julga não investiga nem acusa.
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